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Au terme d’une campagne de financement participatif ayant permis de réaliser 9563 préventes, La Déferlante arrive en librairie le 4 mars avec un premier numéro consacré à "Naître : aux origines du genre". La diffusion-distribution de cette revue trimestrielle, consacrée aux féminismes et au genre, est assurée par Harmonia Mundi. 

"Nous avons travaillé sur ce projet pendant quasiment deux ans. L’idée est née dans une librairie : nous avons constaté que les femmes étaient très peu présentes dans les revues. Ceci est un paradoxe avec le bouillonnement que l’on sent dans les champs intellectuels, militants, artistiques et littéraires", explique Marie Barbier, l’une des quatre cofondatrices de La Déferlante

Marie Barbier, Lucie Geffroy, Emmanuelle Josse et Marion Pillas se sont entourées d’un comité rédactionnel composé de dix-sert universitaires, journalistes, militants et militantes pour accompagner la revue. Un comité nécessaire pour "multiplier les regards et raconter tous les féminismes d’aujourd’hui". 

Pour son premier numéro, La Déferlante propose notamment un entretien croisé entre la réalisatrice et scénariste Céline Sciamma et l’écrivaine Annie Ernaux, des chroniques de l’éditeur Martin Page et de l’auteure Kaoutar Harchi, des extraits de Sister Outsider de Audre Lorde, disponible chez Mamamélis. Coline Guérin et Jul’ Maroh signent une bande dessinée consacrée à des femmes engagées contre un projet nucléaire à Plogoff (Bretagne) en 1974. 

Accorder une telle place au livre était "une évidence" pour Marie Barbier, tant ces derniers participent aux "débats foisonnants" sur le féminisme et le genre. "Au-delà du livre, nous voulons donner une carte blanche dans chaque numéro à une autrice ou une écrivaine", explique-t-elle. Alice Zeniter inaugure la première carte blanche en retraçant le destin de l’écrivaine afro-américaine Zora Neale Hurston.  
 

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