L’ouvrage, qui paraîtra le 13 octobre chez Stock, bénéficie d’un premier tirage de 50 000 exemplaires selon l’éditeur. Seule information connue à ce jour, il ne s’agira ni d’un document ou d’une autobiographie, mais d’un essai politique.
François Hollande est un habitué des librairies : outre Les leçons du pouvoir en 2018, il a notamment publié en 2019 le livre d’entretiens Répondre à la crise démocratique (Fayard) et en 2012, Dialogue sur la politique, la gauche et la crise, avec Edgar Morin (Editions de l’Aube). Egalement en 2012, son livre programmatique Changer de destin (Robert Laffont), alors qu’il était candidat à l’élection présidentielle, avait séduit 39 000 lecteurs. En 2006 déjà, il avait signé Devoirs de vérité : dialogue avec Edwy Plenel, chez Stock.
L’ancien chef de l’Etat s’est aussi essayé dernièrement au livre jeunesse en publiant en 2020 deux ouvrages illustrés chez Glénat : Leur République expliquée aux jeunes et aux moins jeunes et Leur Etat expliqué aux jeunes et aux moins jeunes.
Dans Les leçons du pouvoir, son plus grand succès éditorial à ce jour, François Hollande livre sa vision de l’exercice du pouvoir en France et sur la scène internationale, revenant sous la forme de mots-clés (présider, décider, voyager, faire face…) sur les moments forts de son mandat et dressant les portraits des principaux dirigeants mondiaux de l’époque (Angela Merkel, Vladimir Poutine, Barack Obama…).
Mais c’est en tant que sujet de livres rédigés par d’autres que l’ancien président a rencontré le plus de succès : le recueil d’entretiens Un président ne devrait pas dire ça… : les secrets d’un quinquennat (Stock), publié en 2016 par les journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme alors qu’il était encore chef de l’Etat en exercice, s’est vendu à 189 000 exemplaires.
Le record absolu reste néanmoins détenu par le livre de l’ancienne compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler, qui avait publié Merci pour ce moment aux Arènes en 2014. Le livre s’était écoulé à 645 000 unités en grand format avant de paraître l’année suivante au Livre de poche, qui l’a vendu à 88 000 exemplaires, toujours selon Gfk.