"Sarko Hebdo", le nouveau journal satirique
Un groupe de treize dessinateurs et rédacteurs monte un journal satirique trimestriel, Sarko Hebdo, publié par Steinkis, dont le premier numéro sera disponible en kiosque à partir du 7 novembre.
Presse
Treize dessinateurs et rédacteurs, dont Paul Perdreau, Efcé, Gasp ou Zut, plus connus sous le nom de Lewis Trondheim, Fabcaro, Gaston ou Man, créent un nouveau journal satirique, Sarko Hebdo.
Le trimestriel de douze pages, dont le premier numéro paraîtra le 7 novembre, se qualifie ironiquement de "journal de propagande décomplexée", comme l’annonce le communiqué du groupe d’édition indépendant Steinkis (Jungle, Steinkis, Splash !, Warum / Vraoum, et Incipit).
La couverture bleu clair du premier numéro de Sarko Hebdo est titrée "Tout m’est pardonné". Elle met en scène Nicolas Sarkozy, avec une pancarte "Je suis candidat", clin d’œil explicite au 1178e numéro de Charlie Hebdo, "Tout est pardonné", et au slogan créé par Joachim Roncin suite à l’attentat du 7 janvier 2015. "Notre prophète à nous, Nicolas Sarkozy, ne sort pas les armes quand on le caricature! La liberté de parole est sacrée pour lui. Il se contente de faire un procès", écrit le rédacteur en chef Gaston (Gasp) dans le communiqué. "Là où certains clament haut et fort: "Je suis Charlie", nous, nous rajoutons: "Je suis surtout Nicolas Sarkozy"".
Un tirage à 50 000 exemplaires est prévu.
Le trimestriel de douze pages, dont le premier numéro paraîtra le 7 novembre, se qualifie ironiquement de "journal de propagande décomplexée", comme l’annonce le communiqué du groupe d’édition indépendant Steinkis (Jungle, Steinkis, Splash !, Warum / Vraoum, et Incipit).
La couverture bleu clair du premier numéro de Sarko Hebdo est titrée "Tout m’est pardonné". Elle met en scène Nicolas Sarkozy, avec une pancarte "Je suis candidat", clin d’œil explicite au 1178e numéro de Charlie Hebdo, "Tout est pardonné", et au slogan créé par Joachim Roncin suite à l’attentat du 7 janvier 2015. "Notre prophète à nous, Nicolas Sarkozy, ne sort pas les armes quand on le caricature! La liberté de parole est sacrée pour lui. Il se contente de faire un procès", écrit le rédacteur en chef Gaston (Gasp) dans le communiqué. "Là où certains clament haut et fort: "Je suis Charlie", nous, nous rajoutons: "Je suis surtout Nicolas Sarkozy"".
Un tirage à 50 000 exemplaires est prévu.
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