Sansuke Yamada remporte le prix Asie de la critique ACBD 2020
Le Japonais a été récompensé pour son manga Sengo, paru aux éditions Casterman.
proclamation
Le jury du 14e prix Asie de la critique ACBD a distingué, dimanche 5 juillet, le Japonais Sansuke Yamada pour son manga Sengo, paru aux éditions Casterman. Le mangaka l’a emporté sur Shinichi Ishizuka (Blue Giant, Glénat), Keigo Shinzo (Mauvaise herbe, Le lézard noir), Kim Hong-Mo (Ma vie en prison, Kana) et Yoshiharu Tsuge (La vis, Cornélius).
Sengo narre les retrouvailles à Tokyo, en 1945, de deux soldats qui se sont connus sur le front, le débonnaire Kadomatsu et le désenchanté Kawashima. La question quotidienne de leur survie éclipse presque leur désespoir après la défaite de leur pays. L'amitié et la solidarité leur permettent toutefois de reprendre pied.
"Sansuke Yamada réussit là un tour de force : d’un panorama de ruines il tire au fond l’essentiel, la dimension baroque. Personnages picaresques, tendre exhibition des imperfections, habile mélange du burlesque et du tragique ou surgissement soudain d’une violence toujours à l’arrière-plan d’une action en apparence légère et joviale : tout cela concourt à l’élaboration d’une fresque douce-amère d’une remarquable justesse, où le rire occupe toutefois toute sa place," estime le jury.
Sansuke Yamada succède à Gou Tanabe, récompensé l’an dernier pour Les montagnes hallucinées (Ki-oon).
Sengo narre les retrouvailles à Tokyo, en 1945, de deux soldats qui se sont connus sur le front, le débonnaire Kadomatsu et le désenchanté Kawashima. La question quotidienne de leur survie éclipse presque leur désespoir après la défaite de leur pays. L'amitié et la solidarité leur permettent toutefois de reprendre pied.
"Sansuke Yamada réussit là un tour de force : d’un panorama de ruines il tire au fond l’essentiel, la dimension baroque. Personnages picaresques, tendre exhibition des imperfections, habile mélange du burlesque et du tragique ou surgissement soudain d’une violence toujours à l’arrière-plan d’une action en apparence légère et joviale : tout cela concourt à l’élaboration d’une fresque douce-amère d’une remarquable justesse, où le rire occupe toutefois toute sa place," estime le jury.
Sansuke Yamada succède à Gou Tanabe, récompensé l’an dernier pour Les montagnes hallucinées (Ki-oon).
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