Vendu près de 60 euros
Dans un communiqué publié le 8 avril, la CGT Radio France dénonce l'initiative et notamment les actionnaires : Bayard Presse et la Caisse des dépôts et consignations. Cette dernière soutient le projet à hauteur de 1,4 million d'euros, après la validation de l'Autorité de la concurrence, début mars. Pour la CGT, "cette course folle aux ressources propres est une négation des valeurs et des missions du service public".
Toujours selon La Correspondance de la Presse, une offre d'abonnement à environ 4 euros sera proposée pour mettre à jour et apporter du contenu régulièrement. L'objet en lui-même devrait être vendu près de 60 euros. Née en 2018, l'idée de cette radio provient de trois collaboratrices de Radio France, lors d'un atelier interne autour du thème « Créer la radio de demain pour les auditeurs de demain ». Malgré les fuites dans la presse, ni la direction de Radio France, ni celle de Bayard Presse n'ont communiqué sur ce projet.