Le prix Sakharov a été décerné jeudi 29 octobre au blogueur saoudien Raïf Badawi, condamné par le régime de son pays pour "insulte envers l'islam". Le prix Sakharov pour la liberté d'expression est choisi par les chefs de file des groupes politiques du Parlement européen et il est considéré comme le prix Nobel de la paix de l'Union européenne.
L'éditeur Kero a publié en mai dernier les textes du jeune Saoudien de 31 ans dans 1000 coups de fouet, parce que j'ai osé parler librement. L'ensemble des bénéfices de ce livre sert à assurer sa défense.
Raïf Badawi, animateur du site Internet Liberal Saudi network, a été emprisonné en 2012 puis condamné en appel en mai 2014 à dix ans de prison, mille coups de fouet et une amende de plus de 250 000 euros. Il avait reçu une première série de flagellation en janvier, en public, ce qui avait provoqué une indignation internationale. Issu d'une minorité discriminée par le pouvoir saoudien, le blogueur avait fait de son site un espace de débat politique, religieux et social, avec un ton satirique et parfois très critique. Il militait notamment une pour une libéralisation morale du pays.
Réfugiée au Québec avec ses trois enfants, son épouse, Ensaf Haidar, "espère que ce prix va aider à faire avancer" sa cause et lui permettre de rejoindre sa famille.
Malgré les pressions et les protestations internationales, Raïf Badawi risque d'être de nouveau jugé pour apostasie, et encourt la peine de mort. Il avait déjà reçu plusieurs prix internationaux, dont le prix Netizen de Reporters sans frontières et le prix de la Liberté d'expression de Deutsche Welle.
L'éditeur Kero a publié en mai dernier les textes du jeune Saoudien de 31 ans dans 1000 coups de fouet, parce que j'ai osé parler librement. L'ensemble des bénéfices de ce livre sert à assurer sa défense.
Raïf Badawi, animateur du site Internet Liberal Saudi network, a été emprisonné en 2012 puis condamné en appel en mai 2014 à dix ans de prison, mille coups de fouet et une amende de plus de 250 000 euros. Il avait reçu une première série de flagellation en janvier, en public, ce qui avait provoqué une indignation internationale. Issu d'une minorité discriminée par le pouvoir saoudien, le blogueur avait fait de son site un espace de débat politique, religieux et social, avec un ton satirique et parfois très critique. Il militait notamment une pour une libéralisation morale du pays.
Réfugiée au Québec avec ses trois enfants, son épouse, Ensaf Haidar, "espère que ce prix va aider à faire avancer" sa cause et lui permettre de rejoindre sa famille.
Malgré les pressions et les protestations internationales, Raïf Badawi risque d'être de nouveau jugé pour apostasie, et encourt la peine de mort. Il avait déjà reçu plusieurs prix internationaux, dont le prix Netizen de Reporters sans frontières et le prix de la Liberté d'expression de Deutsche Welle.
