A l’occasion des élections municipales, l’association Bibliothèques sans frontières (BSF) a publié, jeudi 9 janvier, un appel intitulé "Ouvrons + les bibliothèques !", réclamant l’ouverture des établissements le soir, le week-end et pendant les vacances.
«A 18h, à la sortie des bureaux, la plupart des bibliothèques municipales ont fermé leurs portes. Aujourd’hui en France, les horaires d’ouverture des bibliothèques sont insuffisants, souligne le communiqué. Rien ne justifie que le soir, le dimanche et pendant les vacances scolaires, l’offre culturelle se limite aux seuls cinémas et théâtres. Ailleurs en Europe, nombre de bibliothèques ouvrent jusqu’à 22h et systématiquement le dimanche».
Le reproche n’est pas nouveau. Avec 19 heures d’ouverture hebdomadaire en moyenne, les bibliothèques publiques françaises font figure de mauvaises élèves comparées à leurs voisines d’Europe du Nord. Le rapport publié par l’Inspection générale des bibliothèques en novembre 2012 sous le titre L’extension des horaires d’ouverture des bibliothèques : progrès et obstacles soulignait déjà que les bibliothèques passaient à côté d’une partie de leurs publics potentiels faute d’être ouvertes suffisamment et aux bons moments, notamment le soir.
L’idée fait son chemin dans les esprits, à défaut de trouver une réelle concrétisation. A Paris, la candidate socialiste aux élections municipales, Anne Hidalgo, a indiqué vouloir ouvrir 20 bibliothèques le dimanche, tandis que la candidate UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet, a annoncé «une révolution des horaires», avec dans chaque arrondissement parisien une bibliothèque ouverte au moins deux soirs par semaine jusqu’à 21h.
La ministre de la culture Aurélie Filippetti, interrogée sur iTélé le jour du lancement de l’appel de BSF, a affirmé que l’extension des horaires d’ouverture des bibliothèques était «une très bonne idée».
Plusieurs dizaines de personnes, parmi lesquelles les écrivains Geneviève Brisac, Catherine Cusset et Erik Orsenna de l’Académie Française, des universitaires ainsi que des professionnels des bibliothèques, ont déjà signé l’appel qui sera adressé aux ministres de l’Education, de l’Enseignement supérieur et de la recherche, de la Culture et de la communication, et au ministre délégué à la Ville, ainsi qu’aux élus locaux et candidats aux prochaines élections.
«A 18h, à la sortie des bureaux, la plupart des bibliothèques municipales ont fermé leurs portes. Aujourd’hui en France, les horaires d’ouverture des bibliothèques sont insuffisants, souligne le communiqué. Rien ne justifie que le soir, le dimanche et pendant les vacances scolaires, l’offre culturelle se limite aux seuls cinémas et théâtres. Ailleurs en Europe, nombre de bibliothèques ouvrent jusqu’à 22h et systématiquement le dimanche».
Le reproche n’est pas nouveau. Avec 19 heures d’ouverture hebdomadaire en moyenne, les bibliothèques publiques françaises font figure de mauvaises élèves comparées à leurs voisines d’Europe du Nord. Le rapport publié par l’Inspection générale des bibliothèques en novembre 2012 sous le titre L’extension des horaires d’ouverture des bibliothèques : progrès et obstacles soulignait déjà que les bibliothèques passaient à côté d’une partie de leurs publics potentiels faute d’être ouvertes suffisamment et aux bons moments, notamment le soir.
L’idée fait son chemin dans les esprits, à défaut de trouver une réelle concrétisation. A Paris, la candidate socialiste aux élections municipales, Anne Hidalgo, a indiqué vouloir ouvrir 20 bibliothèques le dimanche, tandis que la candidate UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet, a annoncé «une révolution des horaires», avec dans chaque arrondissement parisien une bibliothèque ouverte au moins deux soirs par semaine jusqu’à 21h.
La ministre de la culture Aurélie Filippetti, interrogée sur iTélé le jour du lancement de l’appel de BSF, a affirmé que l’extension des horaires d’ouverture des bibliothèques était «une très bonne idée».
Plusieurs dizaines de personnes, parmi lesquelles les écrivains Geneviève Brisac, Catherine Cusset et Erik Orsenna de l’Académie Française, des universitaires ainsi que des professionnels des bibliothèques, ont déjà signé l’appel qui sera adressé aux ministres de l’Education, de l’Enseignement supérieur et de la recherche, de la Culture et de la communication, et au ministre délégué à la Ville, ainsi qu’aux élus locaux et candidats aux prochaines élections.
