En marge de ses trois compétitions officielles ouvertes aux créations nationales, internationales et expérimentales, le Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand met à l'honneur les contes pour sa 33e édition qui se tiendra du 4 au 12 février.

Une rétrospective intitulée Courts des contes présente 24 films, pour la plupart des adaptations des contes de Perrault, Grimm ou Andersen, source d'inspiration pour le cinéma dès ses origines avec le Barbe bleue du catalogue des films Lumière, réalisé en 1897 et Cendrillon, un film de cinq minutes réalisé par Georges Méliès en 1899.

Plus récemment, Mille-fourrures d'Anja Struck (Allemagne, 2004) et La Madre, court métrage de l'espagnol Alberto Evangelio (2010), alors que la moitié de la sélection s'intéresse au conte Le Petit chaperon rouge. à noter également trois films inspirés de contes inuit, africain et chinois, offrant un panorama d'un univers aussi féerique qu'inquiétant.

Le Petit chaperon bleu-marine ou vert

D'autres événements sur ce thème du conte sont organisés. La conteuse Annie Kiss se donnera en spectacle en explorant dans le temps et dans des formes diverses le conte - du classique Perrault ou Grimm aux versions étrangères ou détournées comme celle du Petit chaperon bleu-marine ou vert - à la Petite Gaillarde, le 11 février à 18h. Un rendez-vous proposé par la médiathèque de Jaude en partenariat avec Peuple et Culture.

Règlements de contes met en scène les héroïnes des contes dans la vie réelle. Une exposition de photographies imaginée par Les Brigandines, au Petit vélo du 5 au 12 février.

Les trois compétitions cinématographiques officielles traditionnelles du Festival se dérouleront par ailleurs comme à l'ordinaire : la 33e compétition nationale, la 23e compétition internationale avec 55 pays représentés et 80 films, et la 10e compétition « Labo », fondée sur une sélection de films hybrides et décalés nés avec l'utilisation des nouvelles technologies, qui propose 40 films et une rétrospective spéciale.

Pour la deuxième année France Télévisions décernera le prix du court métrage, un hommage aux jeunes talents et à la création française, avec la présidence cette année de Zabou Breitman.

L'association organisatrice Sauve qui peut le court métrage, qui a créé le festival en 1979 au sein d'un ciné-club étudiant clermontois, a sélectionné un total de 180 films sur les 6 700 visionnés.