A l’occasion des 200 ans de sa mort, deux expositions sont consacrées à Joséphine de Beauharnais, qui épouse Napoléon Bonaparte en 1796, deux mois après leur rencontre, avant d’être répudiée en 1809. Alors que celle du château de Malmaison s’est terminée en janvier (le catalogue Joséphine et Napoléon : l’hôtel de la rue de la Victoire édité par la RMN-GP est en rupture de stock), l’exposition "Joséphine intime" a ouvert jeudi 13 mars au musée du Luxembourg à Paris, jusqu’au 29 juin. Elle est accompagnée d’un album déjà disponible, d’un hors-série "Découvertes" de Amaury Lefébure et d’un catalogue qui paraît aux éditions de la RMN-GP le 19 mars. Après son divorce, l’impératrice se retire au château de Malmaison, où elle s’adonne à sa passion pour les fleurs et les œuvres d’art. C’est ce lieu qui accueille l’autre exposition, "Joséphine, les fleurs et les oiseaux", du 2 avril au 29 juin, accompagnée d’un catalogue de Christophe Pincemaille publié par Artlys le 2 avril.
La vie si romanesque de Joséphine donne lieu à de nombreuses biographies, à commencer par une série en manga Joséphine impératrice de Yumiko Igarashi et Kaoru Ochiai, lancée en octobre dernier par Pika et dont le tome 3 sort le 19 mars, tandis que le quatrième et dernier volume est prévu en juillet. Merveilleuses de Catherine Hermary-Vieille a paru fin novembre au Livre de poche, et J’ai lu programme le 2 avril Stanislas ou Un caprice de Joséphine de Philippe Séguy. Michel Garcin signe Hippolyte Charles : l’amant chéri de Joséphine de Beauharnais le 24 mars chez LME, tandis que Philippe Séguy écrit le journal intime du grand amour de Napoléon, Moi, Joséphine B., impératrice, chez Flammarion le 9 avril. Enfin, le jeune public aura aussi droit à une biographie le 11 avril chez Belin : L’impératrice Joséphine, une destinée stupéfiante. A.-L. W.
