Livres Hebdo - Quel bilan tirez-vous de votre quatrième édition ?
Moïse Kissous - C'est un grand succès. Nous sommes parvenus cette année à renforcer une manifestation commerciale par des dimensions culturelles et ludiques. Les 230 000 BD à 1€ ont été écoulées, bien souvent dès le vendredi et les premiers retours des libraires sont très satisfaisants. Les 48h BD montent en puissance.
A quoi va servir l'argent récolté ?
Comme prévu, l'association va financer 65 000 albums imprimés et distribués par nos partenaires aux écoles, collèges, lycées et aux bibliothèques.
La manifestation mettait en place cette année d'autres animations et notamment un week-end spécial organisé à Calais avec Bibliothèques sans frontières. Souhaitez-vous aller plus loin dans cette initiative ?
Une semaine avant la version nationale des 48 h BD, une grande bibliothèque BD a été mise en place avec Bibliothèques sans frontières à Calais, ville s'étant équipée d'Ideas Box, et 2000 albums ont été offerts par les éditeurs partenaires aux Calaisiens. Cela a été un beau succès, et nous réfléchissons déjà à étendre cette opération aux prochaines villes qui se doteront d'Ideas Box.
Quels sont vos axes de développement pour l'année prochaine ?
Continuer dans la voie des animations culturelles, étendre les opérations sociales, et réfléchir à pousser le projet encore plus loin. Je pense à organiser des événements hors des librairies, et pourquoi pas s'associer avec des grandes municipalités. Nous avons aussi déjà déposé un projet au ministère de l'Education nationale pour mettre en place une journée de la bande dessinée dans les classes de primaire.