A l'affiche des cinémas avec Mr. Turner, grandiose reconstitution d'une époque et portrait subtil d'un grand peintre, Mike Leigh est un cinéaste mondialement reconnu (une Palme d'or à Cannes, un Lion d'or à Venise). Ce que l'on sait moins, c'est sa passion pour les livres. Livres Hebdo l'a rencontré récemment pour l'interroger sur ses goûts littéraires.

Livres Hebdo: Vous parliez d'écrivain. Quel est votre genre de prédilection en littérature?
Mike Leigh: En ce moment je lis pour la première fois Céline, je ne l'avais jamais lu avant. Et j'aime beaucoup d'ailleurs.

Quel est le premier livre que vous avez adoré lire?
Quand j'étais enfant par exemple? C'est une question intéressante car je lisais beaucoup de livres. Mais je me souviens que lorsque j'avais 10 ans, je lisais beaucoup de choses comme Lewis Caroll. Enfant je n'étais pas un grand sentimental. J'ai lu aussi quelques Dickens. Après c'est un sujet large mais j'aime lire. Mon livre préféré est sans doute Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez

Vous achetez des livres plutôt sur Internet ou en librairie?
En librairie. J'adore m'y rendre et regarder les livres par moi-même.

On se rapproche à grands pas de Noël, achetez-vous des livres pour les autres?
Un de mes fils est réalisateur et l'autre est illustrateur. On est des grands acheteurs dès que ça concerne l'art, au sens général du terme. On est aussi de grands lecteurs dans la famille et ma partenaire aime lire également. Après, c'est une question difficile car nous sommes très éclectiques. Nous n'achetons pas un seul genre de livres, mais aussi bien des romans graphiques que des beaux-livres.  Par exemple hier, pour venir en France, j'ai acheté ce vieux livre à propos de Hamlet d'Edward Gordon Craig (acteur, metteur en scène, et décorateur de théâtre britannique, ndlr) pour le voyage. Récemment, j’ai beaucoup aimé The Old Ways – A Journey on Foot de Robert Macfarlane (Penguin, 2012).
Donc à la question de ce que je peux lire, je ne peux pas répondre vraiment, il n'y a qu'à voir ma bibliothèque personnelle, vous avez l'embarras du choix.