Sous le slogan "On a toujours besoin d’un plus petit que soi", les éditions Michel Lafon créent le label Michel Lafon Poche, s’appuyant sur le succès de ses poches jeunesse lancés en 2012. "C’est le seul segment en croissance dans l’édition et nous voulions faire vivre ces titres dormants du catalogue, qui marchent bien en grand format, comme ceux de Nicholas Sparks ou Jodi Picoult, mais que les éditeurs traditionnels du poche ne peuvent absorber. On ne peut pas se priver d’une double exploitation quand on investit sur le grand format", commente Elsa Lafon, directrice générale de la maison, qui compte bien ainsi toucher de nouveaux lecteurs. "Cela ne nous empêchera pas de travailler avec nos partenaires habituels", rassure-t-elle.
"Nous avons les équipes pour cela", ajoute-t-elle. Aurore Mennella arrive le 1er mars, venue d’Univers Poche, pour prendre en charge le développement du poche adulte et du numérique, en remplacement de Florian Lafani, parti chez Fleuve éditions, tandis que Frédéric Guyomard, qui a fait ses armes chez Harlequin, Points et Pocket, est chargé du marketing.
Métronome 2 de Lorànt Deutsch a ouvert le bal le 1er février. Suivront le 22 mars La dernière chanson, un roman d’amour de Nicholas Sparks, Les mensonges ne meurent jamais, un roman noir de Séverine de La Croix, et Dis-moi que tu m’aimes, un thriller de Joy Fielding. Au total, 15 titres sont prévus en 2018, dans tous les genres - littérature française et étrangère, polars et sentimental -, et 15 en 2019. Claude Combet