Phénomène : à l’école des super-héros

C’était, après One punch-man, la deuxième licence la plus attendue du rayon manga en 2016. Les deux premiers tomes de My hero academia, publiés le 14 avril chez Ki-oon, se placent directement en 5e et 7e positions du classement manga du mois. Après un tirage initial de 50 000 exemplaires, 20 000 volumes supplémentaires sont en cours de réimpression. Cette série de Kohei Horikoshi, "qui prendra la succession de Naruto" selon le créateur de Naruto lui-même, Masashi Kishimoto, constitue "le meilleur lancement de l’histoire de Ki-oon et le cinquième de l’histoire du manga en France", précise Ahmed Agne, le fondateur de Ki-oon. L’éditeur a programmé quatre autres tomes dans l’année (juin, juillet, septembre, novembre). Avec 4 millions d’exemplaires vendus au Japon en un an, My hero academia est le nouveau best-seller du pays du manga. Ce shonen mêle les codes des classiques du genre et ceux du comics, puisqu’il met en scène un monde peuplé à 80 % de super-héros. Izuku Midoriya fait partie des 20 % de l’humanité à ne pas avoir de super-pouvoirs, mais il trouve un mentor qui va l’aider à intégrer l’académie des héros. Les ventes du manga sont aussi portées par la diffusion du dessin animé, depuis le 3 avril gratuitement sur la plate forme ADN, et sur J-One en VO sous-titrée depuis le 23 avril. Anne-Laure Walter

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