Le prix de Flore, décerné par le célèbre café parisien de la Rive gauche, a été attribué au premier roman du jeune Marien Defalvard, 19 ans, Du temps qu'on existait (Grasset), au deuxième tour de scrutin, par 8 voix contre 3 à Le bloc, de Jérôme Leroy (Gallimard, “Série noire”), et un vote blanc.

Quatre autres titres restaient en jeu, notamment celui d'Edouard Limonov, Journal d'un raté (Albin Michel), aux côtés de Revenants de Patrice Lelorain (La Table Ronde), Les lumières du ciel d'Olivier Maulin (Balland) et Le pacte des vierges de Vanessa Schneider (Stock).

Premier roman très remarqué dès sa parution fin août, immédiatement sélectionné par les jurys du Renaudot, du Décembre et du Flore, Du temps qu'on existait est le récit d'un fils de famille bourgeoise qui s'ennuie et combat sa lassitude par des sarcasmes et des rêveries. Un livre “fascinant”, selon Olivier Mony - voir son avant-critique dans Livres Hebdo du 17 juin.

Débutant dans les années 1970 lorsque l'auteur était encore enfant, le roman relate les premières amours adolescentes, les voyages, et propose des moments de satire sur la vie de famille.

L'an dernier, le prix de Flore, créé en 1994, avait couronné Abdellah Taïa pour Le jour du roi (Seuil).