En lisant des extraits de leurs derniers livres, Mathias Enard, Simonetta Greggio, Aurélien Bellanger et Olivier Adam ont donné un avant-goût des prochaines Correspondances de Manosque, mercredi soir à Paris, au siège de la Poste, le partenaire privilégié de ce rendez-vous de rentrée.

La manifestation ouvrira «en force» (le 26, à 18 h) par un grand entretien avec Philippe Djian venu présenter “Oh...” (Gallimard). Le lendemain (le 27, à 18 h), on retiendra une rencontre croisée entre Mathias Enard (Rue des voleurs) et le Colombien Juan Gabriel Vásquez (Le bruit des choses qui tombent), deux écrivains qui ont en commun de vivre à Barcelone. Denis Westhoff rendra hommage à sa mère, Françoise Sagan, dont des lettres seront lues sur la scène principale, place de l'Hôtel-de-Ville (le 28, à 15 h). François Bon dialoguera ensuite avec Pascal Dibie (à 16 h 30), et Bernard Comment donnera une conférence, «En l'absence d'Antonio Tabucchi» (à 18 h 30).

Olivier Chaudenson, le directeur de la manifestation, explique ainsi son objectif : «Que le succès de ces moments de rencontre ne soit pas uniquement indexé sur la notoriété préalable des auteurs et artistes... Bref, que le festival joue pleinement son rôle : transmettre la littérature dans toute sa diversité, le désir de lecture, le goût de la découverte... Donner une image vivante et non intimidante de la littérature.»

Pour les professionnels, retenir la matinée du samedi 29 : une table ronde sera en effet consacrée aux enjeux de la lecture en public, telle qu'elle a été popularisée par une nouvelle génération d'événements littéraires dont Manosque reste emblématique. Les résultats de l'enquête menée l'an dernier ici même par Gisèle Sapiro et son équipe d'étudiants seront alors dévoilés.

Cette 14e édition, qui rassemblera aussi de nombreux comédiens (Denis Podalydès, Laurent Stocker...) et artistes (Dominique A, Rodolphe Burger, les Têtes raides...), innove encore en proposant des «siestes acoustiques et littéraires» à l'écoute du trio Bastien Lallemant, JP Nataf et Albin de la Simone.

Chaque festivalier pourra enfin accommoder à sa guise son séjour grâce à l'indispensable livret-programme, déjà disponible.

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