Le mythique Dictionnaire de la langue française d’Émile Littré, édité chez Hachette en quatre volumes entre 1863 et 1873 (avec un supplément en 1877), est repris par l’Encyclopaedia Universalis, qui en fait un bel objet, sinon un outil de consultation courante : six volumes reliés in quarto (21,5 x 28,5), dorés sur tranche, et un septième de même facture qui rajoute une actualisation de 15 000 mots et sens nouveaux à ce travail de référence de la langue classique, mais toutefois daté dans ses 80 000 rubriques d’origine.

Dans la tradition de la maison spécialiste des sommes encyclopédiques monumentales, il est vendu par correspondance ou par courtage, au prix de lancement de 620 euros (775 euros ensuite).

Le « Littré » avait été repris sous forme d’un « Abrégé » en un volume de 1  294 pages, du vivant de son auteur, en 1874. « Si le grand dictionnaire ne sera pas modifié, ce dictionnaire en un volume bénéficiera au contraire de plusieurs refontes », indique Jean Pruvost, professeur de lexicographie à l’université de Cergy-Pontoise, dans un de ses derniers ouvrages (Les dictionnaires français, outils d’une langue et d’une culture).

Le réemploi du contenu du « Littré », libre de droit, s’est récemment accéléré, avec l’édition actualisée d’une version en un volume baptisée Le nouveau Littré, chez Garnier, qui a préparé aussi une version longue, également actualisée, en 20 volumes, actuellement vendue en supplément au quotidien Le Figaro. L’édition d’origine est disponible librement sur Internet à l’adresse suivante : http://francois.gannaz.free.fr/Littre/accueil.php