Avec Colette Hédou à sa tête, La Joie de connaître à Lisieux (Calvados) a constitué pendant des années une véritable institution. Liquidée en juillet 2013, la librairie renaît de ses cendres le 6 septembre sous un nouveau nom et avec une nouvelle propriétaire.
Rebaptisé Les Grands Chemins, en hommage au roman éponyme de Jean Giono, le fonds de commerce a été repris officiellement le 30 mai par Catherine Marin-Pestel. Trois mois de travaux ont été nécessaires pour rafraîchir et “revisiter” le magasin, avec une attention particulière apportée à l’éclairage, au mobilier et aux couleurs. Trois espaces ont également été mis en valeur : la vitrine, l’entrée du magasin et l’espace jeunesse.
“Je tenais à soigner la décoration intérieure pour fabriquer un lieu attractif et surprenant”, précise la nouvelle libraire. Dans les 90 m² rénovés, les nouveaux clients pourront découvrir un assortiment de 8 000 références, qui devrait monter en puissance au fil du temps. Littérature et jeunesse se taillent la part belle avec 60 % du stock.
Accompagnée de Mélanie Uleyn, native de Lisieux qui a géré le rayon jeunesse de la librairie du cinéma MK2 quai de Loire à Paris, Catherine Marin-Pestel entend soutenir son activité par des animations régulières, de la rencontre avec des auteurs à des ateliers pour les petits en passant par les expositions. La création d’un prix de lecture avec des adolescents est également envisagée, tout comme des rencontres entre auteurs et vignerons.
Avant de se lancer dans la librairie, un rêve qu’elle caresse depuis de longues années, Catherine Marin-Pestel a en effet créé et exploité pendant 12 ans un domaine viticole dans le sud de la France, rompant déjà avec son premier métier, l’acquisition d’œuvres d’art pour les musées nationaux (RMN), qu’elle avait exercé pendant 10 ans.
Consciente que “si une forme de passion peut porter un projet, la réalité économique doit avoir une très grande place dans les stratégies à mener”, elle a choisi de compléter sa formation effectuée à l’Asfodel par celle prodiguée par l’INFL, et par plusieurs stages dans des librairies, dont Torcatis à Perpignan et Folies d’encre à Saint-Ouen.
Soutenue par l’Adelc et le CNL, qui ont apporté chacun 35 000 euros, et par la Drac de Basse-Normandie, Catherine Marin-Pestel a financé un tiers de son projet par un apport personnel. Le reste des 200 000 euros provient d’un emprunt bancaire (30 000 euros) et d’un prêt d’une organisation locale.
Estimé sur la base des résultats des 10 dernières années de La Joie de connaître, le chiffre d’affaires prévisionnel a été fixé à 280 000 euros la première année pour grimper, après 3 ans d’activité, à 400 000 euros.
Rebaptisé Les Grands Chemins, en hommage au roman éponyme de Jean Giono, le fonds de commerce a été repris officiellement le 30 mai par Catherine Marin-Pestel. Trois mois de travaux ont été nécessaires pour rafraîchir et “revisiter” le magasin, avec une attention particulière apportée à l’éclairage, au mobilier et aux couleurs. Trois espaces ont également été mis en valeur : la vitrine, l’entrée du magasin et l’espace jeunesse.
“Je tenais à soigner la décoration intérieure pour fabriquer un lieu attractif et surprenant”, précise la nouvelle libraire. Dans les 90 m² rénovés, les nouveaux clients pourront découvrir un assortiment de 8 000 références, qui devrait monter en puissance au fil du temps. Littérature et jeunesse se taillent la part belle avec 60 % du stock.
Accompagnée de Mélanie Uleyn, native de Lisieux qui a géré le rayon jeunesse de la librairie du cinéma MK2 quai de Loire à Paris, Catherine Marin-Pestel entend soutenir son activité par des animations régulières, de la rencontre avec des auteurs à des ateliers pour les petits en passant par les expositions. La création d’un prix de lecture avec des adolescents est également envisagée, tout comme des rencontres entre auteurs et vignerons.
Avant de se lancer dans la librairie, un rêve qu’elle caresse depuis de longues années, Catherine Marin-Pestel a en effet créé et exploité pendant 12 ans un domaine viticole dans le sud de la France, rompant déjà avec son premier métier, l’acquisition d’œuvres d’art pour les musées nationaux (RMN), qu’elle avait exercé pendant 10 ans.
Consciente que “si une forme de passion peut porter un projet, la réalité économique doit avoir une très grande place dans les stratégies à mener”, elle a choisi de compléter sa formation effectuée à l’Asfodel par celle prodiguée par l’INFL, et par plusieurs stages dans des librairies, dont Torcatis à Perpignan et Folies d’encre à Saint-Ouen.
Soutenue par l’Adelc et le CNL, qui ont apporté chacun 35 000 euros, et par la Drac de Basse-Normandie, Catherine Marin-Pestel a financé un tiers de son projet par un apport personnel. Le reste des 200 000 euros provient d’un emprunt bancaire (30 000 euros) et d’un prêt d’une organisation locale.
Estimé sur la base des résultats des 10 dernières années de La Joie de connaître, le chiffre d’affaires prévisionnel a été fixé à 280 000 euros la première année pour grimper, après 3 ans d’activité, à 400 000 euros.
