L'an dernier, le chiffre d'affaires de la tonne de livre imprimé a chuté à l'indice 86,4 en euros constants, soit un recul de 2,4% par rapport à l'année précédente, selon les statistiques de l'Union nationale de l'imprimerie et de la communication (Unic, ex-Ficg, Fédération de l'imprimerie et de la communication graphique tout juste rebaptisée).
Depuis 2000, cet indicateur a reculé de 13,6 % en euros constants, signe d'une baisse des frais d'impression pour les éditeurs. Après une forte chute en 2002, il s'était légèrement redressé en 2003 et 2004, avant de repartir à la baisse depuis.
Les imprimeurs français ont réalisé dans l'impression de livres (pour les éditeurs français et étrangers) un chiffre d'affaires de 384,3 millions d'euros, en recul de 0,7 %. En volume, la production reste quasiment identique, à 217 723 tonnes, soit un prix de revient à la tonne de livres imprimée de 1 765 euros... Il faut ajouter les travaux de reliure-brochure pour 82,6 millions d'euros, en progression de 1,2 % en 2007, après une chute de 16,8 % en 2006.
Le livre représente 5,5 % de l'activité de l'imprimerie française en valeur, et 7,8 % en volume. L'offset plat est utilisé pour 48,2 % des tonnages imprimés, devant l'offset en rotatives (31,8 %) et les presse typo (16,3 %). L'impression numérique ne représente que 0,9% du volume imprimé.
La part des exportations n'est pas indiquée dans les statistiques de l'Unic. Les imprimeurs français sont mis en concurrence avec leurs homologues italiens et espagnols pour la couleur, et asiatiques pour la couleur et les fabrications nécessitant de la main d'oeuvre. L'an dernier, les importations de livres en provenance de Chine ont augmenté de 47,3%, à 58,7 millions d'euros.