19 autres ouvrages complètent la liste des meilleurs livres de 2015 selon Lire, dont Vernon Subutex de Virginie Despentes (Grasset) dans la catégorie "meilleur roman français", qui devance le Goncourt et l’Interallié 2015, Mathias Enard et Laurent Binet, tous deux finalistes.
Les 20 meilleurs livres de l'année :
Meilleur livre : 2084 : la Fin du monde de Boualem Sansal (Gallimard).
Meilleur roman français : Vernon Subutex, Tomes I et II de Virginie Despentes (Grasset).
Finalistes : Boussole de Mathias Enard (Actes Sud) et La Septième Fonction du langage de Laurent Binet (Grasset).
Meilleur roman étranger : D’ailleurs, les poissons n’ont pas de pieds de Jón Kalman Stefansson, traduit de l’islandais par Eric Boury (Gallimard).
Finalistes : L’Imposteur de Javier Cercas (Actes Sud) et Americanah de Chimamanda Ngozi Adichie (Gallimard).
Révélation française : Evariste de François-Henri Désérable (Gallimard).
Finalistes : Un été de Vincent Almendros (Les Editions de Minuit) et Amours de Léonor de Récondo (Sabine Wespieser).
Révélation étrangère : L’Oiseau du Bon Dieu de James McBride, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par François Happe (Gallmeister).
Finalistes : Illska : le Mal de Eiríkur Örn Norddhal (Métailié) et Encore de Hakan Günday (Galaade).
Meilleur premier roman français : Camille, mon envolée de Sophie Daull (Philippe Rey).
Finalistes : La petite barbare par Astrid Manfredi (Belfond) et Today we live par Emmanuelle Pirotte (Cherche midi).
Meilleur premier roman étranger : Tout ce qui est solide se dissout dans l’air de Darragh McKeon, traduit de l’anglais (Irlande) par Carine Chichereau (Belfond).
Finalistes : Blasmusikpop : Comment un ver solitaire changea le monde de Vea Kaiser (Presses de la Cité) et Miniaturiste de Jessie Burton (Gallimard).
Meilleur polar : Toutes les vagues de l’océan de Victor del Árbol, traduit de l’espagnol par Claude Bleton (Actes Sud).
Finalistes : Derrière les panneaux, il y a des hommes de Joseph Incardona (Finitude) et Mauvais sang ne saurait mentir de Walter Kirn (Christian Bourgois).
Meilleur roman noir : Six jours de Ryan Gattis, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Nicolas Richard (Fayard).
Finalistes : Intérieur nuit de Marisha Pessl (Gallimard) et Les bandits de Jorge Volpi (Seuil)
Meilleur livre jeunesse : Les petites reines de Clémentine Beauvais (Sarbacane).
Finalistes : Nous les menteurs d’Emily Lockhart (Gallimard Jeunesse) et Broadway Limited de Malika Ferdjoukh (L’Ecole des Loisirs).
Meilleure BD : Ici de Richard McGuire (Gallimard BD).
Finalistes : Zaï zaï zaï zaï de Fabcaro (Six Pieds sous Terre) et Sens de Marc-Antoine Mathieu (Delcourt).
Meilleur recueil de nouvelles : Première personne du singulier de Patrice Franceschi (Points).
Finalistes : Histoires de Marie-Hélène Lafon (Buchet-Chastel) et Le paradis des animaux de David James Poissant (Albin Michel).
Meilleure autobiographie : Et tu n’es pas revenu de Marceline Loridan-Ivens (Grasset).
Finalistes : Mémoires de Beate et Serge Klarsfeld (Flammarion) et Sable mouvant : Fragments de ma vie de Henning Mankell (Seuil).
Meilleure biographie : Aragon de Philippe Forest (Gallimard).
Finalistes : Elmore Leonard : Un maître à écrire de Laurent Chalumeau (Rivages) et Winston : Comment un seul homme a fait l’histoire de Boris Johnson (Stock).
Meilleure livre de philosophie : Cosmos : Une ontologie matéraliste de Michel Onfray (Flammarion).
Finalistes : La gouvernance par les nombres de Alain Supiot (Fayard) et L’usage des corps de Giorgio Agamben (Seuil)
Meilleur récit de voyage : Berezina de Sylvain Tesson (Guérin).
Finalistes : L’hiver aux trousses de Cédric Gras (Stock) et Le phare, voyage immobile de Paolo Rumiz (Hoëbeke).
Meilleur livre d’histoire : Le brasier de Nicolas Chaudun (Actes Sud).
Finalistes : L’Arche avant Noé de Irving Finkel (JC Lattès) et La seconde guerre mondiale de Claude Quétel (Perrin).
Meilleur livre de sciences : L’Univers à portée de main de Christophe Galfard (Flammarion).
Finalistes : Le Charme discret de l’intestin de Giulia Enders (Actes Sud) et Sapiens : Une brève histoire de l’humanité par Yuval Noah Harari (Albin Michel).
Meilleur livre d’art : La transparence et le reflet de Serge Bramly (JC Lattès).
Finalistes : André Derain : le Titan foudroyé de Michel Charzat (Hazan) et Pourquoi la musique ? de Francis Wolff (Fayard).
Meilleur livre audio : Les Souvenirs de David Foenkinos, lu par Loïc Corbery (Gallimard, 1 CD).
Finalistes : Berezina de Sylvain Tesson, lu par Franck Desmedt (Audiolib) et Le Royaume par Emmanuel Carrère, lu par l’auteur (Gallimard).