Le résultat semestriel du groupe Hachette Livre en forte hausse

Le résultat semestriel du groupe Hachette Livre en forte hausse

La filiale édition du groupe Lagardère enregistre un résultat opérationnel en progression de 24,5%, à 71 millions d'euros sur les six premiers mois de l'année.

Par Hervé Hugueny,
avec hh Créé le 15.04.2015 à 23h36

A 917 millions d'euros au premier semestre 2013, le chiffre d'affaires de Lagardère Publishing (Hachette Livre et ses filiales, au sein du groupe Lagardère) a progressé «1,4 % en données brutes et de 3,1 % à données comparables, l'écart s'expliquant essentiellement par un effet de change négatif (- 15,5 M€)», selon un communiqué publié le 29 août.

En forte hausse, le résultat opérationnel atteint 71 millions d'euros (+24,5%), qui «s'explique par les très bonnes performances de la littérature générale en France et aux états-Unis, par une bonne contribution des fascicules, et par la part croissante du numérique» explique le groupe.

Un second semestre plus difficile


Lagardère prévient toutefois «que compte tenu de la saisonnalité de l'activité, les résultats du 1er semestre ne sont pas représentatifs de l'année». «Au second semestre, Lagardère Publishing est confronté à un effet de comparaison plus difficile (bon niveau d'activité au 2d semestre 2012) notamment du fait du repli attendu dans l'éducation» précise le communiqué.

Au premier semestre, «en France et dans les pays francophones, dans un marché atone, l'activité est en hausse de 5,5 %, avec notamment une littérature générale en forte progression, grâce à la publication des tomes 2 et 3 de la saga Cinquante nuances de Grey, la mise en place de la biographie Moi Zlatan Ibrahimovic, la publication du nouveau roman de Grégoire Delacourt, La première chose qu'on regarde, et de la sortie en mai du livre de Dan Brown, Inferno», tous chez Lattès.

«Aux états-Unis, l'activité est également en forte hausse (+ 7,0 %) grâce à un programme de parutions plus riche, soutenu par la sortie dans les salles d'adaptations cinématographiques des titres de Nicholas Sparks publiés par le groupe» indique Lagardère. «Au Royaume-Uni, l'activité littérature générale est en progression (+ 1 %), cette tendance positive étant compensée par des difficultés persistantes sur les marchés étrangers (Nouvelle-Zélande et Australie)». Sur les marchés hispanophones, «l'activité est en baisse (- 7,7 %) en raison de l'environnement économique espagnol, non compensé par la croissance en Amérique latine».

Progression du numérique

«Le livre numérique poursuit sa progression dans les pays anglo-saxons, avec une part de 34 % du chiffre d'affaires Adult trade aux états-Unis (vs. 27 % à fin juin 2012) et de 31 % au Royaume-Uni (vs. 22 % à fin juin 2012). Il représente ainsi 11,3 % du chiffre d'affaires total de Lagardère Publishing (contre 8,4 % à fin juin 2012). En France, la part du chiffre d'affaires numérique dans le segment littérature générale adulte reste faible, à 3,2 %, bien qu'en forte hausse» ajoute le communiqué.

Enfin, «les activités de Fascicules (+ 12,1 %) enregistrent de très bonnes performances sur les marchés anglais, russe et japonais».

La branche édition reste la plus rentable du groupe, présent également dans la presse (Lagardère active), la distribution (Lagardère services) et les événements sportifs (Lagardère Unlimited). Le chiffre d'affaires total a atteint 3,4 milliards d'euros (0,5% en données brutes, stable en comparable), pour 105 millions d'euros de résultat opérationnel, contre 106 millions au 1er semestre 2012.
Le résultat net part du groupe atteint 1,48 milliard d'euros, en raison d'une plus value exceptionnelle liée à la vente de la participation dans EADS.

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