Star wars ne sera pas seul avec son septième épisode, Le réveil de la force, le 16 décembre dans les salles, ni ses produits dérivés, dont plus de 152 livres récents, à occuper le terrain à Noël. Avec Au cœur de l’océan, le 9 décembre, Ron Howard plonge dans La véritable histoire de Moby Dick, d’après le livre de Nathaniel Philbrick (Lattès), avec Chris Hemsworth et Ben Whishaw. Le 23 décembre, Adam McKay signe Le casse du siècle (The big short), adaptation du thriller de Michael Lewis réédité par Points le 7 janvier, avec Brad Pitt, Ryan Gosling et Christian Bale. Le 30 décembre, Jennifer Lawrence et Bradley Cooper se retrouveront pour le biopic Joy. La biographie non autorisée de Fergus Mason est parue aux Etats-Unis en juin. Le public familial pourra voir Belle et Sébastien, l’aventure continue, suite du succès de 2013. Outre les livres de Cécile Aubry, six ouvrages autour du film sont prévus. La nostalgie est aussi à l’honneur avec Snoopy et les Peanuts, le film, dessin animé en 3D qui transpose pour la première fois au cinéma l’univers de Charles Schulz. On le retrouve régulièrement chez Delcourt et Dargaud, et Hachette Jeunesse publie cinq nouveautés début décembre.
Côté cinéma d’auteur, d’Italie viendront Suburra (9 décembre), adaptation du roman de Carlo Bonini et Giancarlo De Cataldo édité le 7 janvier par Métailié, et L’attente (16 décembre), avec Juliette Binoche, inspiré de la pièce La vie que je t’ai donnée de Luigi Pirandello (Actes Sud). De Pologne, Cosmos (9 décembre), qu’Andrzej Zulawski adapte du livre éponyme de Witold Gombrowicz. De Colombie, L’étreinte du serpent de Ciro Guerra (23 décembre), primé à Cannes, qui transpose les journaux des ethnologues Richard Evan Schultes et Theodor Koch-Grünberg. Parmi les films français, Michel Leclerc adapte La vie très privée de Mr Sim, de Jonathan Coe (Gallimard), le 16 décembre avec Jean-Pierre Bacri. On pourra revoir enfin la trilogie marseillaise de Marcel Pagnol en version restaurée numérisée (Marius le 9, Fanny le 23, César le 30 décembre). Vincy Thomas