Après sa reprise par Simone Hisler fin septembre, la librairie dijonnaise Grangier va être inaugurée jeudi 6 décembre, avec sept salariés de plus, un café littéraire et un nouvel espace papeterie.
Il semble que ce soit le dénouement heureux pour la librairie, fermée en mai 2012 «
suite aux dommages collatéraux du conflit social de [la librairie bisontine]
Camponovo», selon Christophe Fressy, le directeur de la librairie Grangier.
Simone Hisler, patronne de trois librairies à Strasbourg, Metz et Thionville, et de trois magasins de papeterie, a repris Grangier, grâce au soutien de la Ville de Dijon, de la préfecture et de la région (
lire notre actualité). La ministre de la Culture Aurélie Filippetti est également venue le 18 octobre dernier apporter son appui.
Un espace papeterie et un café littéraireAvant sa réouverture le 15 novembre, la librairie a effectué des travaux, supprimé un escalier et ouvert un café littéraire, où les clients peuvent lire une boisson à la main.
Un espace papeterie a été mis en place dans un sous-sol de 150 m2, ce qui porte la surface de la librairie à 1000 m2 sur cinq niveaux. 120000 volumes sont disponibles en rayon avec 90000 références.
«Grangier est une magnifique librairie qui a neuf ans d'existence, nous déclare Christophe Fressy.
Je suis confiant dans l'avenir. Les clients qui ont vu leur librairie fermer reviennent nombreux. Et nous remercions les collectivités qui nous ont aidés et soutenus.»
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Rectificatif (06.12.2012)
Lorsque nous avons évoqué dans cet article la fermeture de la librairie Grangier à Dijon, reprenant les propos de son directeur, Christophe Fressy, nous avons écrit :
"la librairie, fermée en mai 2012 « suite aux dommages collatéraux du conflit social de [la librairie bisontine] Camponovo »." Or, nous aurions dû écrire avec plus de précision :
"dont la fermeture est le « dommage collatéral de la fermeture de Camponovo, les deux librairies ayant eu la même logistique et la même comptabilité. » "
Pour rappel, la fermeture de la librairie Grangier est intervenue le 16 mai, alors que Charles Kermarec (Dialogues, Brest) négociait avec Jean-Jacques Schaer la reprise. A ce moment là, la librairie Camponovo n'était pas encore fermée.