Dans le cadre du Salon du livre africain de Paris dont la quatrième édition s’est déroulée du 14 au 16 mars derniers, l’Association des Écrivains de Langue Française a décerné son traditionnel Grand prix Afrique.

Aborder les traumatismes intergénérationnels

Cette année, le choix des jurés s’est porté sur Le rêve du pêcheur (Gallimard), cinquième roman de l’écrivaine camerounaise Hemley Boum. Le roman, également récipiendaire du prix littéraire des Sciences Po en 2024, narre le récit de Zack et de son grand-père Zacharias évoluant à plusieurs décennies d’écart entre Paris et Douala au Cameroun. Une histoire miroir qui permet à l’autrice d’aborder les questions autour de la santé mentale et des traumatismes intergénérationnels. 

En compétition on retrouvait également Le harem du Roi de Djaili Amadou Amal, (Emmanuelle Collas), Le Testament de Charles de Christian Eboulé (Les lettres Mouchetées), Je remercie la nuit de Véronique Tadjo (Mémoire d’encrier), Le bouddhisme est né à Colobane de Felwine Sarr, (Philippe Rey et Jimsaan) et Le blues du dimanche soir d'Eric Mukendi (Gallimard). 

Créé en 1961, le Grand prix Afrique a pour but de « promouvoir l’œuvre des écrivains qui, à travers le monde, s’expriment en français », selon l’association. Ainsi, tous les auteurs de langue française originaires de l’Afrique subsaharienne ou ayant écrit un ouvrage concernant cette zone géographique peuvent y participer.