Semaine fatidique pour les acteurs de cette rentrée littéraire 2022. Entre ce jeudi 3 novembre (Goncourt, Renaudot) et mercredi prochain 9 novembre (Interallié), cinq des sept Grands prix historiques seront proclamés avec le Femina (lundi 7) et le Medicis (mardi 8).
Ils clôtureront un millésime 2022 entamé la semaine dernière avec la proclamation du prix Décembre pour Lola Lafon, avec Quand tu écouteras cette chanson (Stock) et le Grand prix du Roman de l’Académie française remis à Giuliano da Empoli pour Le Mage du Kremlin (Gallimard).
23 noms pour une moyenne d'âges de 49 ans
Ce dernier est encore en course pour le Goncourt et l’Interallié avec son premier roman, ce qui en fait l’auteur le plus cité des dernières sélections, ex-æquo avec la doyenne du classement, âgée de 82 ans, Claudie Hunzinger, et son ouvrage Un Chien à ma table, paru chez Grasset, qui peut prétendre aux Renaudot, Fémina et Medicis.
Des 55 auteurs sélectionnés par les jurys au mois de septembre, ils ne sont plus que 23, dont 10 hommes, à pouvoir espérer un Grand prix cette année. Le benjamin est Nathan Devers, qui a signé à 24 ans Les liens artificiels chez Albin Michel, pour une moyenne d’âge des finalistes de près de 49 ans, avec six auteurs de moins de 35 ans.
Parmi eux, deux primo-romancières : Diaty Diallo avec Deux secondes d’air qui brûle (Seuil) au Medicis, Polina Panassenko avec Tenir sa langue (L’Olivier) au Femina qui s’illustrent pour la première fois, tout comme la chroniqueu
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