"Nous avons une offre cohérente, qui couvre toutes les tranches d’âge et tous les secteurs, mais qui était dispersée à l’intérieur de la maison. Créer un pôle jeunesse nous permet une meilleure lisibilité et une meilleure visibilité en librairie", explique Karine Leclerc, directrice éditoriale jeunesse.
Cette stratégie destinée à "devenir un acteur majeur de la jeunesse" a été voulue par Jacques Glénat, qui a nommé David Kings, directeur général édition sous licence et jeunesse, pour diriger ce nouveau pôle, tandis que Karine Leclerc en assure la direction éditoriale, et Laurence Houlle la direction de la communication et du marketing.
Le pôle jeunesse de Glénat se déploie sur trois marques. La première est Glénat Jeunesse, sous laquelle paraîtront désormais les livres-CD racontés par Marlène Jobert, publiés jusqu’ici sous le nom d’Atlas (dans le giron de Glénat depuis 1999) : six titres "relookés" sont prévus en juin, avec flashcodes permettant de télécharger le conte. La maison développera sous ce label les licences comme celle du film Les minions, avec 4 titres en juin, et prévoit une grande offensive en 2016 sur les livres d’activités et de loisirs pour les jeunes.
Glénat Poche est la deuxième marque, constituée de novélisations pour les lecteurs débutants avec des héros issus de la BD comme Marie-Lune (à paraître en juin) ou des licences comme Chi, une vie de chat et The lapins crétins. La troisième est le label de création P’tit Glénat, lancé en 2006 par Karine Leclerc, et dont la production va doubler cette année avec une quarantaine de titres.
Les premiers albums, signés Guillaume Bianco ou Loïc Sécheresse, venus de la BD, côtoieront les titres des auteurs maison comme Mon super cahier de ratatinage de Roland Garrigue ou La boîte à bisous, d’après une nouvelle de Pascal Bruckner. "Explorer la spiritualité pour les enfants, développer des projets innovants sur les thèmes chers à la maison comme la mer, la montagne, la nature, la gastronomie" : le pôle jeunesse de Glénat va se faire remarquer.
Claude Combet