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Fort de la validation de son plan de redressement obtenue du tribunal de commerce de Paris le 28 décembre, France Loisirs est sorti de sa procédure judiciaire ouverte en décembre 2017 et poursuit sa transformation.

Après une série de mesures de restructuration dont une réduction d'effectifs, une contraction du parc de boutiques et un déménagement du siège (1), le club qui s'est fortement recentré sur le livre, son activité historique, emploie aujourd'hui 600 salariés, dispose de 120 boutiques en propre et compte plus d'un million de membres, lisant en moyenne 14 livres par an. Selon le jugement prononcé le 28 décembre, « le résultat des mesures prises est en ligne avec les attentes et l'exercice 2018 se terminera à l'équilibre en termes d'exploitation ». Une première depuis cinq ans au moins. Selon les prévisions du plan de redressement, « 2019 devrait enregistrer une hausse de chiffre d'affaires de 1 % du fait de la stabilisation du nombre d'adhérents et de l'augmentation du panier moyen attendue des opérations commerciales envisagées ».

Pour mener à bien le redressement, Adrian Diaconu, actionnaire principal et président du groupe Actissia auquel appartient France Loisirs, a décidé d'apporter 10 millions d'euros dont 7,5 millions restent à venir d'ici au 31 mars 2019. Cet apport aidera à la poursuite du redressement du club et à la consolidation de ses positions dans la communauté francophone. Différents leviers de croissance ont déjà été mis en place dont le renforcement de l'offre et l'adaptation du modèle d'adhésion avec la suppression de l'obligation d'achat.

Directrice générale d'Actissia, Catherine Cussigh confirme la volonté de France Loisirs « d'engager un redéploiement opérationnel et commercial dans l'aire francophone ». Dans un communiqué daté du 7 janvier, Adrian Diaconu assure croire « au potentiel de France Loisirs » mais reconnaît qu'il « reste encore beaucoup de travail à faire ».

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