Les cinq entités étaient entrées le 24 novembre dans un processus de redressement judiciaire et avaient demandé, le 27 novembre, à pouvoir bénéficier d’un plan de continuation.
La décision du tribunal a été motivée à la fois "par les mesures de redressement déjà prises, qui montrent une amélioration de la situation validant le changement de business model, et par le souhait et la motivation des salariés de poursuivre l’activité".
Fort de l'ouverture d'une période d'observation de six mois, Adrian Diaconu, P-DG d’Actissia, explique, en réponse aux questions de Livres Hebdo, que "le plan de continuation va nous permettre de rechercher un partenaire financier ou industriel et d’acquitter ce que l’on doit à nos créanciers qui se montrent compréhensifs et nous soutiennent". C’est aussi, selon le dirigeant, "une validation de nos mesures de restructuration".
Employant 1 350 personnes, France Loisirs édite des livres de club et compte un réseau de près de 200 boutiques qui vendent aussi, depuis un an, des livres de nombreux autres éditeurs.
La maison mère Actissia, qui a réalisé en 2017 un chiffre d’affaires de 217 millions d’euros, contrôle une quinzaine d’autres sociétés dont Actissia Numédia avec Chapitre, mais aussi des filiales à l’étranger, notamment en Suisse, en Belgique et au Québec, qui, elles, ne sont pas touchées par la procédure de redressement judiciaire.