Parmi les nombreuses séries que publie Flammarion, la collection de poche GF est peut-être la plus célèbre. Créée en 1964 par Jean Garnier et Henri Flammarion à destination des étudiants et professeurs de lettres, cette dernière fait peau neuve à l’occasion de ses 60 ans d’existence. Une transformation physique majeure pour marquer le coup et se moderniser.
L'illustration occupera désormais plus de place sur la couverture et le logo, doté d’une couleur adaptée à l’image, se situera dorénavant en bas à droite. La police de titre est modifiée et Flammarion se dote d’un nouveau papier plus souple, agréable et maniable en main, sans coût supplémentaire par rapport au précédent.
En parallèle de la forme, le fonds de la collection est actualisé afin de valoriser certaines « pépites » du catalogue, comme en littérature étrangère : Le Jour de la chouette de Leonardo Sciascia et La Nuit de Walpurgis de Gustav Meyrink à paraître le 24 avril. Des auteurs contemporains continuent bien sûr d’alimenter le catalogue avec Capitale de la douleur de Paul Éluard et Armand d’Emmanuel Bove.
La collection GF veut aussi développer son matrimoine en proposant des autrices et œuvres peu accessibles en poche dont Les Beaux Messieurs de Bois-Doré de George Sand et la pièce de théâtre Lady Tartuffe de Delphine de Girardin. De plus, des auteurs et artistes contemporains signeront des commentaires qui s’éloignent volontairement de la parole universitaire pour plus de liberté et de création artistique. Ce sera le cas avec Fabrice Lucchini pour Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire et Alice Zeniter dans Orgueil et préjugés de Jane Austen.
« Notre longévité s’explique par la confiance, la reconnaissance et la fidélité de notre public, résume Marion Lejeune, éditrice de la collection GF. On s’applique sur notre fiabilité, notre travail de fonds et sur l’actualisation des éditions. Pour les analyses, on va aller chercher des spécialistes d’auteurs et des experts sur des sujets bien précis. Il faut être pertinent et pointu pour avoir un appareil le plus critique possible. Notre collection est très identifiée et elle se démarque pour cela. »
