L'Union Internationale des Editeurs (UIE) s'est émue des récentes déclarations de l'Armée égyptienne qui, dans une récente conférence de presse, a accusé l'éditeur Mohamed Hashem d'avoir soutenu "illégalement" les manifestants de la Place Tahir.

Le journal Al Ahram explique que "Mohamed Hasem, propriétaire de la Merit Publishing House, a été de ceux qui ont été pointés du doigt durant la conférence de presse du Conseil Suprême des Forces Armées" égyptiennes, lundi dernier.

Mohamed Hashem, membre de l'Association des éditeurs égyptiens, patron de la maison Dar Merit, a reçu, par la suite, le soutien de nombreux de ses confrères.

Le Secrétaire général de l'UIE, Jens Bammel exprime sa "solidarité" avec l'Association des éditeurs égyptiens qui "condamne la manière dont Mohamed Hashem a été attaqué et demande aux authorités égyptiennes de transition de respecter leurs obligations internationales".

L'UIE a rappelé que les valeurs que partagent les éditeurs internationaux, y compris les membres de l'Association des éditeurs égyptiens : liberté d'opinion et d'expression, liberté d'association, liberté d'exercer les droits de soutenir tous mouvements associatifs ou politiques.

Lors des événements qui ont renversé le régime égyptien durant l'hiver dernier, l'UIE avait signé une déclaration commune avec l'Association des éditeurs égyptiens demandant aux authorités provisoires de protéger les journalistes, photographes, écrivains et éditeurs dans l'exercice de leurs fonctions.