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« Bussi est un manipulateur, un joueur, un maître de l’illusion »

Michel Bussi - Photo D. Ghosarossian

« Bussi est un manipulateur, un joueur, un maître de l’illusion »

Après les adaptations en série d’Un avion sans elle et de Maman a tort, l’écrivain Michel Bussi revient sur petit écran avec L’île prisonnière, série télévisée dont il a écrit le scénario et dont la diffusion a commencé cette semaine sur France 2. Son nouveau roman sort également en librairie début mars.

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Par Elodie Carreira
Créé le 14.02.2023 à 12h35

Auteur de best-sellers écoulés à dix millions d’exemplaires tous formats confondus, Michel Bussi transpose son univers sur le petit écran comme scénariste de la série télévisée L’île prisonnière, soit six épisodes diffusés sur France 2, à partir du lundi 13 février. 

Contrairement aux séries adaptée de ses romans Un avion sans elle, Maman a tort ou encore Le temps est assassin, le scénario de L'Île prisonnière est une création originale de l'auteur, aboutissement de 30 ans de notes parsemées sur différents cahiers. Michel Bussi se dit satisfait du résultat, « conforme à ce que j’imaginais », et le décrit comme  « intergénérationnel, divertissant mais aussi plus ambitieux avec peu de bavardages, davantage de tensions, un film à l’américaine du style braquage à huis clos », qui rappelle la saga espagnole à succès, La casa de Papel

Un auteur multi-talents

Co-écrit avec son confrère normand Christian Clères, le scénario déroule sa trame à Penhic, petite île au large des côtes bretonnes. Là-bas, un village tout ce qu’il y a de plus tranquille, est pris en otage par des activistes armés qui retiennent les habitants dans l’école. Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Comme dans ses livres pleins de  "twists", l' intrigue imaginée par Bussi est truffée de questions suspendues. 

« Bussi est un manipulateur, un joueur, un maître de l’illusion. Il nous dit toujours la vérité, mais pour la voir, il faut regarder sous le bon angle » explique Sophie Lajeunesse, directrice éditoriale des Presses de la cité qui publient l’écrivain depuis Les Nymphéas noirs (2011).  « C'est un très bon scénariste parfois meilleur que certains sur leur propre terrain ».

Le maître du retournement de situation

Mais pour Michel Bussi, le coeur de son oeuvre reste le roman. À peine la série tournée, il est revenu à sa plume avec Trois vies par semaine, en librairie et en audio le 3 mars prochain. Une nouvelle histoire à suspens dotée d'une « mécanique bien huilée », qui surprend toujours sa directrice littéraire, contrainte de lire à quatre reprises le manuscrit pour en démêler toutes les ficelles. Comme toujours, l'auteur, géographe de formation et nourri de culture populaire, inscrit son intrigue dans des lieux identifiés et dans une réalité sociale commune, « avec des personnages ordinaires empêtrés dans des situations extraordinaires ».

Dans la foulée, paraîtra chez Philéas le 23 mars prochain, l’adaptation BD de son roman Le temps est assassin (2016), né du coup de crayon de Nathalie Berr et de la plume de Frédéric Brrémaud, et le 5e volet de sa série d'albums jeunesse N.E.O, est annoncé pour juin.

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