Autrice d'autofictions, poétesse, rédactrice au sein de diverses revues, Mona Messine publie son premier roman aux éditions Livres Agités le 18 août prochain. Son livre traite des violences en général, « pas seulement celles des femmes subies par les hommes ou celles des animaux subies par les chasseurs, ça parle d’une profonde envie de se révolter », explique l'auteure. C'est la première parution de cette maison d'édition fondée par Jeanne Thiriet, éditrice, critique littéraire, et Vanessa Caffin, journaliste, romancière et scénariste, qui ne publie que des primo-romancières.
Engagées, les deux éditrices expliquent leur vision éditoriale : « Femme et premier roman, cela pourrait ressembler à une double peine. Mais non seulement nous avons une véritable confiance dans les plumes féminines, mais nous sommes persuadées que dans le vivier des premiers romans se nichent les grandes voix de demain ».
Mona Messine a rencontré Vanessa Caffin lorsqu'elle participait à des ateliers d'écriture à l'école Les Mots. Après la création de la maison d'édition Livres Agités, la primo-romancière décide de lui envoyer son texte qu'elles retravaillent ensuite ensemble durant plusieurs mois. « Biche est une fiction complètement inspirée d’émotions et de sensations réelles », raconte Mona Messine. Pour elle, ses textes sont engagés parce qu'elle parle de ce qu'elle vit au quotidien, ce qu'elle traverse, sans édulcorer. « J’ai hâte que le roman paraisse ! Ça fait quelques mois que je suis au courant maintenant, je suis impatiente. Et je ne perds pas de vue qu’il faut que j’écrive d’autres textes », conclut l'écrivaine enjouée.
- Le livre :
Dans la forêt, une partie de chasse s’engage, menée par Gérald, la gâchette du coin. Devant lui, son chien Olaf piste la trace, et Linda, son vieil amour, guide les traqueurs qui rabattent le gibier. Alan le garde-chasse a le cœur en morceaux. Ce soir, il le sait, les biches seront en deuil. Mais en ce dimanche plus gris que les autres, une tempête approche. Les animaux s’organisent. Les cerfs luttent sous l’orage. Et une biche refuse la loi des hommes.
