Aurélie Filippetti à Montreuil

Aurélie Filippetti à Montreuil

La ministre de la Culture et de la communication a visité le 28e Salon du livre et de la presse jeunesse à Montreuil et a décoré le dessinateur Quino de la médaille de Chevalier des arts et des lettres.

Par Claude Combet
avec cc, de montreuil Créé le 30.01.2014 à 09h24

« J'ai voulu marquer mon attachement au Salon du livre et à la littérature pour la jeunesse. Il s'inscrit dans une priorité, faire aimer la culture aux jeunes » a déclaré Aurélie Filippetti, ministre de la culture et de la communication, lors de sa visite le samedi 1er décembre au Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil, dont elle a aussi salué la « résonance nationale voire internationale, qui dépasse le cadre de la Seine Saint-Denis ».

En compagnie de Dominique Voynet, maire de Montreuil, et de Stéphane Troussel,, président du Conseil Général de Seine-Saint-Denis, et guidée par Sylvie Vassallo, directrice du Salon, elle a commencé sa visite par l'exposition « 28° W » illustrant le thème de l'aventure choisi pour cette 28e édition de la manifestation. Elle a ensuite navigué de stand en stand, elle a lu l'album Les deux goinfres, de Philippe Corentin à l'Ecole des loisirs, demandé une dédicace à Katy Couprie pour son Dictionnaire fou du corps (Editions Thierry Magnier), et salué les éditeurs de Lorraine, sa région d'origine.

Elle a discuté avec de petites filles patientant pour une dédicace de Julien Neel, auteur de Lou (Glénat), a assisté à la présentation des différentes étapes de création du dessin animé Ernest et Célestine dans le pôle Cinéma, a testé l'application Fourmi, d'Olivier Douzou, Pépite de la création numérique, sur la tablette XXL du Pôle numérique, discuté avec des jeunes blottis dans le juke-box des ados.

Elle a aussi choisi le Salon pour y remettre la médaille de Chevalier des arts et des lettres au dessinateur argentin, Quino. « Mafalda est une petite fille libre, affectueuse, insolente et tendre. Par son intelligence, son impertinence naturelle, elle dit des vérités sur ce que nous sommes et sur le monde dans lequel nous vivons » a-t-elle commenté. Quino, de son côté, l'a remerciée en précisant qu'il préférait « dessiner que parler » et a souligné ses liens avec la culture française. Il s'est déclaré « ravi d'être là » et frappé par la chaleureuse ambiance du Salon, « comme celui de Buenos Aires ».

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