Art contemporain

La 56e Biennale d’art de Venise s’ouvre le 9 mai prochain, et c’est au plasticien et ancien musicien Céleste Boursier-Mougenot (photo ci-contre) d’investir le pavillon français, avec une installation visible jusqu’au 22 novembre. Rêvolutions métamorphosera ce lieu en un îlot "onirique et organique". Une œuvre à découvrir aussi dans un livre à paraître pour la Biennale chez Analogues. La maison, diffusée par Les Presses du réel, a édité deux monographies - Etats seconds et Perturbations, qui seront réunies en coffret le 9 mai - sur cet artiste, né en 1961 à Nice et vivant à Sète, qui mêle sons et arts plastiques avec notamment une installation où des oiseaux se posent sur des guitares électriques. Le palais de Tokyo lui laissera aussi une carte blanche tout l’été à Paris, du 24 juin au 13 septembre. Parmi les figures connues de la Biennale, l’auteur révélé par la bande dessinée, Enki Bilal, intègre lui aussi le cercle des artistes contemporains avec son installation Inbox, à la Fondazione Giorgio Cini, jusqu’au 2 août. François Soulages précise dans Biennales d’art-contemporain & frontières, paru l’an passé chez L’Harmattan, la place de cette manifestation d’art contemporain et sa portée internationale, puisqu’elle accueille 136 artistes venus de 89 pays. Cependant, la délégation italienne reste la plus fournie, et réunira cette année les représentants de l’arte povera, comme Pistoletto, dont Actes Sud a publié en 2014 des entretiens sous le titre La voix de Pistoletto, ou ceux du courant Transavanguardia, comme Jannis Kounellis, qui vient de faire l’objet d’une monographie chez Silvana editoriale (diffusion Daudin). Anne-Laure Walter

01.05 2015

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