22 auteurs russes à Livre Paris 2018

22 auteurs russes à Livre Paris 2018

Si les grands noms comme Vladimir Sorokine, Viktor Pelevine ou Svetlana Alexievitch, prix Nobel 2015, sont absents de la délégation officielle, les auteurs russes présents à Paris représentent bien la diversité et le dynamisme de la littérature russe (1).

J’achète l’article 1.5 €

Par Laurent Lemire,
avec Créé le 09.02.2018 à 01h00

Narinai Abgaryan

La source média référencée est manquante et doit être réintégrée.

Née en 1971 à Berd (Arménie), Narinai Abgaryan a grandi en Arménie soviétique. Après des études de linguistique et de philologie à l’université d’Erevan, elle s’installe à Moscou en 1993. Son premier roman, autobiographique, Maniounia (Astrel, 2010), la révèle aux lecteurs russes. Elle est l’auteure de sept autres romans, dont deux traduits en français après leur succès en Russie. Son œuvre littéraire s’inspire de l’Arménie de sa jeunesse dans le Haut-Karabagh, région frappée par la guerre à la fin des années 1980.

Publications en France, traduites par Ekaterina Cherezova : Dans mon cœur à jamais (Macha Publishing, 2016) ; Et du ciel tombèrent 3 pommes (Macha Publishing, 2016). Ces deux titres sont réédités le 12 mars.

Piotr Alechkovski

La source média référencée est manquante et doit être réintégrée.

Archéologue de formation, journaliste et grand reporter, Piotr Alechkovski est né en 1957 à Moscou. Dans les années 1980, il participe à la restauration de nombreux monastères dans le nord de la Russie, avant de mêler à son activité d’archéologue celle de journaliste, notamment pour Le Reporter russe. Passionné d’histoire et de littérature, il est l’auteur d’un roman historique, L’Arlequin (1995), sur Vassili Trediakovski, poète russe du XVIIIe siècle, et de plusieurs nouvelles. Après la publication en Russie de plusieurs romans à succès, comme Le poisson (Vremya, 2006), il reçoit le prix Booker en 2016 pour Forteresse (AST, 2015).

Publications en France :Le putois (traduit par Christophe Glogowski, Fayard, 1999) ; Le poisson (traduit par Ekaterina Cherezova, Macha Publishing, parution le 12 mars).

Iouri Bouïda

La source média référencée est manquante et doit être réintégrée.

Né en 1954 dans la région de Kaliningrad, ex-enclave territoriale de la Russie située entre la Pologne et la Lituanie, Iouri Bouïda a été journaliste pour les quotidiens et hebdomadaires Rossiyskaya Gazeta, Nezavissimaïa Gazeta,Izvestia et Novoïé Vrémia. En 1991, il s’installe à Moscou. Parallèlement à son activité de correcteur aux éditions Kommersant, il publie ses premiers textes dans la revue Znamia et le magazine littéraire Novy Mir. Certains de ces romans, comme Le train zéro, sont d’abord parus en France avant d’être publiés en Russie. Ses livres ont été également traduits en Angleterre, Pologne, Estonie, Norvège, Hongrie, Slovaquie et Turquie.

La source média référencée est manquante et doit être réintégrée.

Publications en France, traduites par Sophie Benech : Le train zéro (Gallimard, 1998) ; Yermo (Gallimard, 2002) ; La fiancée prussienne et autres nouvelles (Gallimard, 2005) ; Epître à Madame ma main gauche et autres histoires (Interférences, 2010) ; Potemkine ou Le troisième cœur (Gallimard, 2012) ; La mouette au sang bleu (Gallimard, 2015) ; Voleur, espion, assassin (Gallimard, parution le 8 mars).

Sergueï Chargounov

La source média référencée est manquante et doit être réintégrée.

Né en 1980, Sergueï Chargounov est écrivain, journaliste et député à la Douma depuis 2016. Fils d’un prêtre orthodoxe, il s’engage très jeune en politique, proche du parti contestataire d’Edouard Limonov. A 27 ans, après un échec à la députation, il voyage du Caucase à l’Asie centrale et tire de cette expérience Livre sans photographies (Alpina, 2011). Lauréat de plusieurs prix littéraires, Sergueï Chargounov dirige aux côtés de Zakhar Prilepine le journal en ligne Svobodnaya Pressa (Presse libre). Egalement traduit en français, l’ouvrage 1993 évoque, à travers l’histoire d’une famille moscovite, les troubles que rencontre la Russie cette même année.

Publications en France : Livre sans photographies (traduit par Julia Chardavoine, La Différence, 2015) ; 1993 (traduit par Pierre-Jérôme Pass, Louison éditions, 2017).

Vladimir Charov

Né à Moscou en 1952, Vladimir Charov est docteur en histoire, essayiste et romancier. Ses premières nouvelles paraissent dans le magazine Novy Mir en 1979, et son premier roman dans le magazine Oural en 1991. Il est considéré comme l’un des maîtres du nouveau roman russe et donne régulièrement des conférences sur la littérature et la culture russes dans de grandes universités occidentales. En 2014, il reçoit les prestigieux prix Bolchaïa Kniga et Booker russe pour Retour en Egypte, roman-épopée épistolaire composé de plus de mille lettres de descendants imaginaires de Nikolaï Gogol. Assimilant religion orthodoxe et bolchevisme, ses romans assument un caractère provocateur et défendent une vision eschatologique de la révolution russe.

Publications en France : Les répétitions (traduit par Paul Lequesne, Actes Sud, 1998) ; Avant et pendant (traduit par Véronique Patte, Phébus, 2005) ; La vieille petite fille (traduit par Paul Lequesne, L’Esprit des péninsules, 2008), Soyez comme les enfants (traduit par Paul Lequesne, Louison éditions, 2016).

Dmitri Danilov

Ecrivain et journaliste né en 1969, Dmitri Danilov aborde avec humour et ironie les banalités et les curiosités de la vie quotidienne. De Moscou à New York, en passant par les villes de Mourmansk et d’Arkhangelsk, au nord de la Russie, il s’inspire de ses voyages pour nourrir ses romans comme Position horizontale (Eksmo, 2010), Description de la ville (Astrel, 2012) et Il y a des choses plus importantes que le football (Ripol Classique, 2015). Si certains de ses ouvrages ont été traduits en italien, néerlandais et anglais, il n’existe encore aucune traduction française de ses romans, nouvelles ou recueils de poèmes.

Maria Galina

Romancière, poète, critique littéraire et traductrice de Stephen King, Jack Vance et Clive Barker notamment, Maria Galina est née en 1958 à Tver, appelée à l’époque Kalinine. Elle grandit en Ukraine où elle étudie la biologie marine à l’université d’Odessa. En 1987, elle s’installe à Moscou, puis renonce à la biologie pour se consacrer à l’écriture en 1995. Son œuvre mêle fiction, fantasy et poésie à travers une dizaine d’ouvrages récompensés de plusieurs prix et traduits en anglais, italien et polonais. Un seul de ses romans, L’organisation (Eksmo, 2009), a été récemment traduit en français.

Publication en France : L’organisation (traduit par Raphaëlle Pache, Agullo, 2017).

Dmitry Glukhovsky

Né à Moscou en 1979, Dmitry Glukhovsky étudie les relations internationales et le journalisme à l’université hébraïque de Jérusalem. Il débute une carrière de journaliste pour Euronews en France, puis travaille en Russie pour la chaîne de télévision Russia Today, ce qui lui permet de beaucoup voyager, du Kazakhstan au pôle Nord. Il collabore également avec d’autres médias européens, comme la radio allemande Deutsche Welle et la chaîne britannique Sky News. Dmitry Glukhovsky se fait connaître comme écrivain à la suite du succès de son premier roman dystopique, Métro 2033, qu’il publie en accès gratuit sur Internet en 2002. Premier roman d’une trilogie, Métro 2033 retrace le combat de survivants moscovites réfugiés sous terre par suite d’une guerre nucléaire. Ce roman, qui a inspiré la création d’un jeu vidéo, a été traduit dans vingt langues après sa publication en Russie en 2005. En France, la série dystopique est publiée par L’Atalante, qui réédite le roman Sumerki (prix Utopiales 2014) et fait prochainement paraître le recueil de satires sur la Russie contemporaine intitulé Nouvelles de la mère patrie.

Publications en France, traduites par Denis E. Savine : Métro 2033 (L’Atalante, 2010) ; Métro 2034 (L’Atalante, 2011) ; Sumerki (L’Atalante, 2014 ; réédition le 14 mars au Livre de poche) ; Futu.Re (L’Atalante, 2015) ; Métro 2035 (L’Atalante, 2017) ; Nouvelles de la mère patrie (L’Atalante, parution le 22 février).

Vassili Golovanov

Né en 1960 à Moscou, Vassili Golovanov travaille comme journaliste pour des journaux, revues et magazines de la capitale. Son œuvre compte une biographie de l’anarchiste Nestor Makhno (Molodaïa Gvardia, 2008) ainsi que des récits oscillant entre le journal intime, le carnet de voyage et la fable, distingués par les revues Novy Mir et Droujba Narodov. On trouve en français Eloge des voyages insensés (Vagrius, 2002), carnet de son expédition sur l’île polaire de Kolgouïev chez les Nénètses dans le Grand Nord, qui compile réflexions personnelles, contes et entretiens. Son autre livre traduit en français, Espace et labyrinthes (NLO, 2008), regroupe six récits de voyage à la découverte de lieux et de personnages historiques.

Publications en France, traduites par Hélène Châtelain : Eloge des voyages insensés (Verdier, 2008) ; Espace et labyrinthes (Verdier, 2012).

Andreï Guelassimov

Né en 1965 à Irkoutsk, en Sibérie, Andreï Guelassimov fait des études littéraires avant de suivre des cours de mise en scène. Spécialiste d’Oscar Wilde, il enseigne la littérature anglo-américaine à Moscou, puis au département de littérature anglaise de l’université de Iakoutsk pour enfin se consacrer à l’écriture. La parution de son premier recueil de nouvelles, Fox Mulder a une tête de cochon (OGI, 2001), puis celle de son roman La soif (revue Oktiabr, 2002), sur un rescapé des guerres de Tchétchénie, le font connaître auprès des lecteurs russes au début des années 2000. En France, plusieurs de ses romans sont traduits dès 2004 par Actes Sud, année où l’écrivain figure parmi les douze auteurs russes invités par le Centre national du livre pour le festival des Belles Etrangères.

Publications en France : La soif (traduit par Joëlle Dublanchet, Actes Sud, 2004) ; Fox Mulder a une tête de cochon (traduit par Joëlle Dublanchet, Actes Sud, 2005) ; L’année du mensonge (traduit par Joëlle Dublanchet, Actes Sud, 2006) ; Rachel (traduit par Joëlle Dublanchet, Actes Sud, 2010) ; Les dieux de la steppe (traduit par Michèle Kahn, Actes Sud, 2016).

Gouzel Iakhina

Gouzel Iakhina est née en 1977 à Kazan, capitale de la République fédérale du Tatarstan. Après des études d’anglais et d’allemand à l’université de Kazan, elle se spécialise dans l’écriture de scénarios à Moscou. Son premier roman, Zouleikha ouvre les yeux (AST, 2015), retrace le sort d’une déportée pendant la dékoulakisation stalinienne au Tatarstan dans les années 1930. Best-seller en Russie, il sera traduit dans plus de vingt langues et, pour sa version française, nommé pour le prix Médicis étranger 2017.

Publication en France : Zouleikha ouvre les yeux (traduit par Maud Mabillard, Noir sur blanc, 2017).

Alexeï Ivanov

Né à Gorki en 1969, Alexeï Ivanov grandit à Perm, au pied des monts Oural. Diplômé de la faculté des arts de l’université d’Etat de l’Oural en 1996, il revient vivre à Perm où il exerce différents métiers : gardien, maître d’école, journaliste, professeur d’université ou encore guide touristique de la région. Son premier récit, La chasse à la Grande Ourse, paraît dès 1990 dans la revue Le Trappeur de l’Oural. C’est son roman Cœur de Parma (Palmira, 2003), inspiré d’événements et de personnages historiques sur la conquête de l’Oural par la Moscovie au XVe siècle, qui le consacre comme écrivain. Son œuvre témoigne de l’histoire de la région, qu’il a contribué à faire découvrir par la création d’un musée ethnographique des arts pour les enfants et la programmation d’un festival ethno-futuriste de 2006 à 2009 dans la région de Perm. Un seul de ses romans a pour l’instant été traduit en français, Le géographe a bu son globe (AST, 2014). Ce dernier a été porté à l’écran par Aleksandr Veledinskiy et primé au Festival du cinéma russe d’Honfleur en 2013.

Publication en France : Le géographe a bu son globe (traduit par Marc Weinstein, Fayard, 2008).

Vadim Levental

Né en 1981, Vadim Levental est originaire de Leningrad. Après des études de lettres et plusieurs voyages, il devient éditeur pour la maison d’édition Limbus Press et secrétaire du prix Natsionalny Bestseller. Son premier roman, Le destin deMasha Regina (Lenizdat/A-team, 2013), a été sélectionné pour le Booker russe et traduit en anglais. Finaliste du prix Bolchaïa Kniga, l’ouvrage est publié en mars par les éditions de l’Aube.

Publication en France : Le destin deMasha Regina (traduit par Christine Mestre, L’Aube, parution le 1er mars).

Zakhar Prilepine

Membre du Parti national-bolchevique depuis 1996, Zakhar Prilepine est l’un des opposants au régime de Vladimir Poutine les plus connus en Russie. La majeure partie de son œuvre est traduite en français. Auteur engagé, il écrit aussi bien des nouvelles (Des chaussures pleines de vodka chaude, AST, 2008), que des romans (L’archipel des Solovki, AST, 2014) ou des chroniques (Je viens de Russie, AST, 2008). Son dernier livre, intitulé Ceux du Donbass (AST, 2017), donne la parole aux témoins de la guerre qui a frappé l’est de l’Ukraine en 2014.

Publications en France : Pathologies (traduit par Joëlle Dublanchet, Syrtes, 2007) ; Le péché (traduit par Joëlle Dublanchet, Syrtes, 2009) ; San’kia (traduit par Joëlle Dublanchet, Actes Sud, 2009) ; Des chaussures pleines de vodka chaude (traduit par Joëlle Dublanchet, Actes Sud, 2011) ; Le singe noir (traduit par Joëlle Dublanchet, Actes Sud, 2012) ; Je viens de Russie (traduit par Marie-Hélène Corréard, La Différence, 2014) ; Une fille nommée Aglaé (traduit par Joëlle Dublanchet, Actes Sud, 2015) ; De gauche, jeune et méchant (traduit par Marie-Hélène Corréard et Monique Slodzian, La Différence, 2015) ; Journal d’Ukraine (traduit par Monique Slodzian, La Différence, 2017) ; L’archipel des Solovki (traduit par Joëlle Dublanchet, Actes Sud, 2017) ; Ceux du Donbass (traduit par Daria Sinichkina, Syrtes, parution le 15 février).

Victor Remizov

Victor Remizov est né en 1958 à Saratov et vit à Moscou. Après des études de géologie, il s’intéresse aux langues étrangères à l’université d’Etat de la capitale. D’abord géomètre spécialiste de la taïga, il devient journaliste puis enseignant de littérature russe. Son premier roman, Volia Volnaïa (AST, 2014), est nominé pour le Bolchaïa Kniga et le Booker russe à sa parution en 2014. Il est l’auteur de nouvelles et d’un deuxième roman, La tentation (Arsis-Books, 2016).

Publication en France : Volia Volnaïa (traduit par Luba Jurgenson, Belfond, 2017).

Roman Sentchine

Né en 1971, le romancier et critique littéraire Roman Sentchine a grandi dans la république de Touva. Considéré comme l’un des maîtres du nouveau réalisme de la littérature russe, il aborde dans ses romans les difficultés quotidiennes auxquelles sont confrontés les gens de peu. Après Les Eltychev (Eksmo, 2009), premier de ses romans traduit en français, La zone d’inondation (AST, 2015) s’inspire de la construction d’une centrale hydroélectrique dans la région de Krasnoïarsk, en Sibérie, forçant les familles à quitter leur village. Son dernier roman, Qu’est-ce que vous voulez ? (Eksmo, 2013), aborde les mouvements d’opposition de 2011-2012 à travers le regard d’une adolescente moscovite.

Publications en France, traduites par Maud Mabillard : Les Eltychev (Noir sur blanc, 2013) ; La zone d’inondation (Noir sur blanc, 2016) ; Qu’est-ce que vous voulez ? (Noir sur blanc, parution le 1er mars).

Olga Slavnikova

Née en 1957 à Sverdlovsk, appelée aujourd’hui Iekaterinbourg, Olga Slavnikova étudie le journalisme à l’université de l’Oural. Elle commence à écrire à partir des années 1980 et publie, en 1997, le roman Une libellule de la taille d’un chien pour lequel elle sera finaliste du prix Booker russe. Après avoir travaillé à la rédaction de la revue Oural, elle se consacre à la littérature et publie plusieurs romans primés ou sélectionnés pour des prix prestigieux. Tête légère est finaliste du prix Bolchaïa Kniga en 2011, et 2017 remporte le prix Booker russe en 2006. Elle vit depuis 2003 à Moscou.

Publications en France : L’immortel (traduit par Christine Zeytounian-Beloüs, Gallimard, 2004) ; 2017 (traduit par Christine Zeytounian-Beloüs, Gallimard, 2011) ; La tête légère (traduit par Raphaëlle Pache ; Mirobole, 2016).

Alexandre Sneguiriev

Né à Moscou en 1980, Alexandre Sneguiriev est diplômé en sciences politiques. Il travaille aujourd’hui comme architecte tout en se consacrant à l’écriture. Nouvelliste et romancier, il est lauréat du Booker russe pour Vera parmi les hommes (E, 2015) et de plusieurs prix pour son premier roman Je ris parce que je t’aime (AST, 2014).

Publications en France : Je ris parce que je t’aime (traduit par Nina Kéhayan, L’Aube, 2016) ; Vera parmi les hommes (traduit par Christine Mestre, L’Aube, parution le 1er mars).

Marina Stepnova

Marina Stepnova est née en 1971, dans la région de Toula, et a grandi à Moscou. Diplômée de la faculté de traduction de l’Institut de littérature Maxime-Gorki, elle a été rédactrice en chef du magazine XXL jusqu’en 2014. Cette nouvelliste, romancière, poète et traductrice a reçu le Bolchaïa Kniga 2012 pour son roman Les femmes de Lazare (AST, 2011), également nommé pour plusieurs autres prix, dont le Booker russe.

Publications en France, traduites par Bernard Kreise : Les femmes de Lazare (Les Escales, 2014) ; Leçons d’Italie (Les Escales, 2016).

Yana Vagner

Née en 1973 au sein d’une famille russo-tchèque, Yana Vagner a travaillé comme interprète, animatrice d’émissions radio et responsable logistique. Son premier roman, Vongozero (Eksmo, 2011), est finaliste du grand prix des Lectrices de Elle en 2015. La romancière publie la suite de ce récit de survie avec Le lac (AST, 2013), pour lequel elle est finaliste du prix des Nouvelles voix du polar Pocket en 2016 après sa parution chez Mirobole la même année.

Publications en France, traduites par Raphaëlle Pache : Vongozero (Mirobole, 2014) ; Le lac (Mirobole, 2016) ; L’hôtel (Mirobole, 2017).

Alexeï Varlamov

Né à Moscou en 1963, Alexeï Varlamov est un auteur de nouvelles, de romans et de biographies de grands écrivains, comme Mikhaïl Boulgakov (Molodaïa Gvardia, 2012). Lauréat de nombreux prix littéraires, il est chercheur en histoire de la littérature et enseigne à l’Institut littéraire de Moscou.

Publications en France : Alexandre ou La vie éclatée (traduit par Pierre Baccheretti, Motifs, 2016) ; L’esprit du loup (traduit par Paul Lequesne, Louison éditions, paru le 1er février).

Evgueni Vodolazkine

Evgueni Vodolazkine est né en 1964 à Kiev (Ukraine) et vit aujourd’hui à Saint-Pétersbourg. Après des études à la faculté des lettres russes de l’université de Kiev, il intègre l’Institut de littérature russe de Saint-Pétersbourg, également connu sous le nom de la Maison Pouchkine, où il approfondit ses connaissances sur la littérature russe ancienne. Chercheur à l’Académie des sciences de Russie, il est l’auteur du roman Les quatre vies d’Arséni (AST, 2012), lauréat du prix Bolchaïa Kniga en 2013.

Publication en France : Les quatre vies d’Arséni (traduit par Anne-Marie Tatsis-Botton, Fayard, 2015). L. L.

(1) A l’heure ou nous bouclons ce dossier, la liste définitive des 30 auteurs russes n’est pas connue. Nous avons retenu les 6 femmes et les 16 hommes déjà inscrits dans la délégation officielle, auxquels nous avons rajouté les écrivains invités par leurs éditeurs français.

Les dernières
actualités