Réaction

La SACD affirme que sa politique envers les bibliothèques n’a pas changé

Siège de la SACD

La SACD affirme que sa politique envers les bibliothèques n’a pas changé

Répondant à la polémique née du communiqué d’un collectif de bibliothécaires, la Société des auteurs et compositeurs dramatiques a publié mardi 18 mars un démenti précisant qu’aucune procédure de perception n’avait été enclenchée.

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Par Véronique Heurtematte
Créé le 18.03.2014 à 20h20 ,
Mis à jour le 19.03.2014 à 09h24

Publiée lundi 17 mars sur le site du collectif de bibliothécaires savoirscom1.info, l’information s’est répandue comme une traînée de poudre : « La SACD veut faire payer les heures du conte en bibliothèque ! Protégeons cet usage collectif de la culture ! », titrait l’article. Un emballement qui se révèle aujourd’hui pour le moins excessif, la SACD (Société des auteurs et compositeurs dramatiques) venant de démentir ces affirmations dans un communiqué publié mardi 18 mars

La Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques nous a confirmé par téléphone en fin d'après midi qu'elle « réaffirme qu’aucun changement de politique n’a été ni décidé ni mis en œuvre. Aucune procédure de perception n’a été enclenchée »
 
La polémique trouverait son origine dans un simple échange de courriels entre la SACD et un bibliothécaire désireux de s’informer sur les procédures en vigueur dans le cas d’une lecture publique, et qui a relayé son échange sur agorabib.fr, le forum de l’Association des bibliothécaires de France (ABF). Mais « la SACD n’a envoyé aucun courrier aux bibliothèques. Il nous a fallu du temps pour comprendre que la polémique était née de ce banal courrier, envoyé en réponse à une demande d’information », déplore notre interlocuteur à la SACD qui a fait immédiatemment l'objet de nombreuses réactions furieuses sur les réseaux sociaux. Sur Twitter, on évoque déjà un #SACDGate en référence au scandale du Watergate dans les années 70.
 
Considérant que l’ampleur de la réaction révèle un manque d'information, la SACD a décidé d’entamer une concertation avec les auteurs, les ayants droit et les bibliothèques sur la question des lectures publiques afin « d’en préciser les règles et d’améliorer le système dans l’intérêt des auteurs et de leur public, notamment les plus jeunes ».
 

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