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Un site internet pour les anniversaires et commémorations nationales

Capture d'écran du site de France Mémoire, qui s’adresse aux élèves, étudiants, enseignants, élus, collectivités territoriales, institutions culturelles, associations, journalistes et toutes personnes qui veulent “étendre leur culture et saisir les enjeux d’un débat mémoriel dans la France actuelle”. - Photo France Mémoire

Un site internet pour les anniversaires et commémorations nationales

Le service France Mémoire, de l’Institut de France, a mis en ligne un site qui sélectionne et explique des anniversaires et des commémorations nationales. L’outil, éclairé par des spécialistes, fait également réfléchir à la notion de mémoire, construite par le présent.

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Par Fanny Guyomard
Créé le 17.12.2021 à 13h17

Le 12 décembre 1821, naissait Flaubert. Le 14, les Presses universitaires de France (PUF) fêteront le centenaire de leur fondation et jeudi, le 16 décembre, l’on commémorera Camille Saint-Saëns, mort un siècle plus tôt. Sur son nouveau site France Mémoire, l’Institut de France sélectionne soixante dates clés sur des personnalités, des œuvres ou des événements artistiques, politiques, scientifiques qui ont marqué l’histoire française.

Ce nouveau service, dirigé par l’historien et vice-président de l’Ecole pratique des hautes études Yves Bruley, publiera chaque année une cinquantaine de dossiers. Les dates sont choisies par un conseil scientifique renouvelé chaque année, constitué de dix académiciens (Académie française, des inscriptions et belles-lettres, des sciences, des beaux-arts, et des sciences morales et politiques).

Une mémoire plurielle pour une histoire complexe

Chaque entrée est composée d’iconographies, de liens vers des articles journalistiques et de textes rédigés par des chercheurs, universitaires, conservateurs bénévoles qui donnent des “approches comple?mentaires, voire contraste?es, d’un me?me sujet”, indique l’institution d'utilité publique.

Elle dédie d’ailleurs un onglet aux débats autour de la mémoire, plurielle, fabriquée. Et à l’Institut de préciser que les commémorations nationales relevaient jusqu’en 2018 d’un service du ministère de la Culture, mais que désormais passées sous son giron, “le public ne peut plus craindre que le pouvoir politique lui dicte une histoire officielle par le biais des commémorations”. Pour le moment, pas de dossier sur Jeanne d’Arc ou le Général de Gaulle.
 

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