"Nous vivons une époque pleine de menaces et d’incertitudes. Les noms diffèrent selon les régions du monde – guerre, terrorisme, massacre, dictature – mais le danger guette partout. L’Europe se désintègre au lieu de se construire, les murs se dressent au lieu des ponts, les frontières se renforcent, et les gardes se multiplient" rappelle la Mel dans son communiqué pour expliquer la tenue d'un tel congrès.
Un tel Congrès a déjà eu lieu en 1935 à Paris, restant l'un des événements majeurs de l'histoire littéraire (on peut d'ailleurs en voir quelques photographies dans l'actuelle exposition "Soulèvements" au musée du Jeu de Paume et une reconstitution dans le film Stefan Zweig, adieu l'Europe, sorti en août). Il avait rassemblé 230 participants de 38 pays différents, qui débattaient de la montée des fascismes et des fronts populaires. Des écrivains tels Aragon, Breton, Brecht, Gide, Giono, Huxley, Malraux, Nizan, Pasternak, Zweig et Wells ont participé à ce congrès populaire (3000 curieux de toutes classes sociales) qui dura 4 jours.
Une deuxième étape vers le Congrès se déroulera le 2 février 2017 à Berlin. D'ici là, une pétition est mise en ligne sur le site de la Mel depuis hier soir et a déjà enregistré une centaine de signatures.