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Paris : fin de la grève au Centre Pompidou

Photo grève Centre Pompidou - Photo Éric Broncard/AFP

Paris : fin de la grève au Centre Pompidou

La nouvelle ministre de la Culture a annoncé, lundi 29 janvier, la « fin du conflit social » au Centre Pompidou, à Paris, où les agents étaient en grève depuis le 16 octobre 2023.

Par Élodie Carreira
avec AFP Créé le 30.01.2024 à 11h16 ,
Mis à jour le 30.01.2024 à 14h59

« Je suis heureuse d'annoncer, ce jour, la signature, entre le Centre Pompidou et les organisations syndicales, SPCP-FO et CFDT-Culture, du protocole d'accord relatif à l'accompagnement des équipes pendant les travaux dont il fera l'objet entre 2025 et 2030 grâce au soutien de l'État », a écrit la nouvelle ministre de la Culture, Rachida Dati, dans un communiqué signé quelques heures avant la proclamation de ses vœux au monde de la culture et à la presse.

« Cet accord apporte des garanties aux agents du Centre Pompidou en prévision de la fermeture du bâtiment principal », a assuré Mme Dati, sans préciser le contenu du protocole et des garanties. « Dès mon arrivée au ministère de la Culture, j’ai souhaité mettre un terme à cette situation d’enlisement. Cent jours de grève, c’est inédit dans l’histoire du Centre Pompidou. » La ministre a également dit se réjouir que « les agents puissent poursuivre leur travail dans la sérénité, avec le soutien de leurs dirigeants, pour que le Centre Pompidou continue à ouvrir ses portes aux nombreux visiteurs ».

« Cent jours de grève, c’est inédit dans l’histoire du Centre Pompidou »

Après plus de trois mois d'enlisement du conflit – le personnel de Beaubourg craignant pour son avenir et pour la préservation des collections du musée durant sa fermeture prévue de 2025 à 2030 –, les agents avaient revoté massivement la grève lors de la dernière assemblée générale le 11 janvier. L’intersyndicale avait reconduit, début janvier, le préavis de grève jusqu'au 15 février.

Consulté par l’AFP, le protocole d’accord qui vient d’être signé par les deux parties – en dépit de circonstances pas totalement favorables selon la CFDT – prévoit, entre autres, que la direction et le ministère requièrent, chaque année, le maintien du plafond d’emploi. Il prévoit aussi que la fermeture du bâtiment principal n'occasionne « aucun départ contraint », et que « le périmètre des activités actuellement externalisées par service ne sera pas modifié, sauf de façon marginale, après avis du Conseil social d'administration (CSA) ». Un point qui constituait le nerf du conflit pour le personnel de Beaubourg et sur lequel la CFDT a assuré à l'AFP qu'elle resterait « vigilante ».

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