L'Académie Goncourt s'interroge sur l'autoédition

Olivier Dion

L'Académie Goncourt s'interroge sur l'autoédition

Dans Livres Hebdo n° 839 à paraître vendredi 29 octobre 2010, Françoise Chandernagor analyse les statuts du Goncourt à la lumière de l'« autoédition » et du « livre numérique ».

Par Marie-Christine Imbault
avec mci Créé le 22.01.2014 à 15h39

« Les statuts et le règlement intérieur de l'académie Goncourt ne font aucune référence explicite ni implicite à la notion d'autoédition », déclare Françoise Chandernagor de l'Académie Goncourt dans le prochain numéro de Livres Hebdo, à paraître le 29 octobre.

Interrogée dans le cadre de notre Evénément « L'autoédition s'invite chez Drouant », suite à l'entrée du livre autoédité de Marc-Edouard Nabe dans la sélection du Renaudot le 19 octobre dernier, l'Académie Goncourt, par la voix de sa juriste, donne quelques éclairages sur les concepts d'« autoédition » et de « livre numérique ». Celle-ci précise ainsi : « Un livre qui n'existerait que sur support numérique ne semble donc pas pouvoir concourir pour l'attribution du Goncourt ».

De leur côté, Marie-Laure Delorme, Daniel Martin et André Rollin estiment que Michel Houellebecq aura le Goncourt, tandis que Pierre Vavasseur mise sur Maylis de Kerangal. Pour le Renaudot, Marie-Laure Delorme et Daniel Martin jouent une surprise, Ingrid Betancourt (hors sélection), tandis que Pierre Vavasseur le donne à Salim Bachi et qu'André Rollin à Marc Edouard Nabe.

Tous quatre sont en tout cas unanimes : Patrick Lapeyre décrochera le Femina.

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