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L’ABF lance une campagne sur la gratuité

Exemple d'un visuel de la campagne de communication de l'ABF pour la gratuité d'inscription en bibliothèque. - Photo ABF

L’ABF lance une campagne sur la gratuité

Moins de discrimination et de tâches administratives, plus de publics et de notion de bien commun… L’Association des bibliothécaires de France (ABF) détaille l’intérêt de la gratuité d’inscription en médiathèque, dans une campagne de communication à destination des décideurs politiques. Avec des arguments pour réfuter les idées reçues.

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Par Fanny Guyomard
Créé le 05.10.2022 à 11h56

« La bibliothèque gratuite, on a tout à y gagner ! » C’est le slogan de la campagne de communication que lance l’Association des bibliothécaires de France pour promouvoir la gratuité d’inscription en médiathèque. « Instaurer la gratuité de l’inscription en bibliothèque, c’est offrir un accès simplifié et démocratique à la lecture, à la culture, à l’éducation et l’information tout en mettant fin à des démarches contraignantes au moment de l’inscription », résume-t-elle.

L’ABF estime à au moins 5 % l’augmentation du taux de pénétration auprès de la population (sur la base des inscriptions) dans l’année suivant le passage d’un réseau de bibliothèques à la gratuité. Et « plus il y a de personnes inscrites, moins le service coûte cher par rapport aux frais fixes »…

Concurrence déloyale ?

Mais autant de personnes qui iront moins en librairie ? « Prêts et achats se stimulent l’un l’autre », réfute l’association, qui soutient par ailleurs que le service payant peut conduire les usagers vers un « comportement de clients », exigeants. Un état d’esprit éloigné de la notion de bien commun.

Quitte à prendre le risque à ce que l’usager prenne moins soin de ce qu’il emprunte, puisque c’est gratuit ? Ceci n’est pas vérifié par l’expérience, selon tous les témoignages recueillis par l’ABF, dit-elle.

Citons un dernier atout : les bibliothécaires sont délestés du travail de gestion des recettes, temps gagné qu’ils peuvent consacrer à l’accueil des publics. Qui pourraient bien être plus nombreux, maintenant que le service d’emprunt à leur médiathèque est gratuit.
 

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