Plus de cinquante ans après la dernière rétrospective qui lui a été consacrée à Paris, Eugène Delacroix (1798-1863) sera au cœur d’une imposante exposition présentée au Louvre - en collaboration avec le Metropolitan Museum of art de New York - du 29 mars au 23 juillet. Le catalogue et l’album de l’événement, sobrement intitulés Delacroix et portés par les deux commissaires de l’exposition, Sébastien Allard et Côme Fabre, paraîtront le 21 mars dans une coédition Hazan/Musée du Louvre.
Plusieurs éditeurs profitent de cette mise en lumière pour proposer des titres consacrés au maître. Au rayon monographies, on se plongera dans Delacroix : la liberté d’être soi, très beau livre de Dominique de Font-Réaulx (Cohen & Cohen, 8 mars), directrice du musée national Eugène-Delacroix, ou dans le saisissant Delacroix, peindre contre l’oubli, par Stéphane Guégan, historien et conseiller du musée d’Orsay, chez Flammarion le 14 mars. L’éditeur propose aussi Les dangers de la cour, recueil de nouvelles inédites du peintre, qui hésita dans sa jeunesse à embrasser la carrière d’écrivain. Pour faciliter la découverte de l’œuvre de l’artiste, Barthélémy Jobert signe le 22 mars chez Gallimard un Delacroix retraçant aussi bien les grandes thématiques abordées par le peintre que la réception de son œuvre, tandis qu’à la même date Fage édite Eugène Delacroix, petit carnet de la collection "Paroles d’artiste" réunissant une sélection de reproductions de ses œuvres, associées à des citations. Heredium (groupe Prisma) prend le parti de se pencher sur le travail préparatoire de ce représentant du courant romantique dans Delacroix, études et croquis, qui regroupe dans un portfolio 25 de ses dessins, quand Quelle histoire fait découvrir aux enfants dès 6 ans le travail et la vie d’Eugène Delacroix (4 avril). Comme de coutume, Connaissance des arts (7 mars) et Beaux Arts éditions (21 mars) consacrent chacun un hors-série à l’exposition. Pauline Leduc