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Isabelle Varange, éditrice de Milady romance, en compagnie de Stéphane Marsan, directeur éditorial des éditions Bragelonne, à la soirée de lancement de Milady romance, le vendredi 11 mai.- Photo DAVID LAPETINA/BRAGELONNE

Plus habitué aux littératures de l'imaginaire qu'aux histoires d'amour (ou alors avec des canines), Bragelonne se lance pourtant dans la « romance » à travers son label poche Milady. Des titres de littérature sentimentale que la maison d'édition a souhaité "moderniser" et "éloigner" des codes traditionnels du genre. Cette "romance nouvelle génération" cherche donc son public du côté des amatrices de comédies romantiques et des jeunes femmes à la pointe des tendances, puisque la maison assure que ces nouvelles parutions "peuvent se glisser dans tous les sacs de grandes marques de créateurs et s'accorder parfaitement au rouge à lèvres Chanel "Rouge Coco". Dirigé par Isabelle Varange, directrice éditoriale de Milady, ce nouveau segment se décline en trois collections. "Milady Pemberley", tout d'abord, développe la romance historique "tendance Jane Austen" en s'adressant "aux lectrices qui cherchent à retrouver les émotions intemporelles des grandes histoires d'amour des siècles passés", avec notamment des titres comme Coeur rebelle, La famille York, t. 1 de Victoria Dahl, Les filles de Mr Darcy d'Elisabeth Aston, Le duc mis à nu, Noblesse oblige, tome 1 de Sally MacKenzie, en librairie le 18 mai. Le même jour paraissent Irrésistiblement, Lucky Harbor, t. 1 de Jill Shalvis, Jane Jones : coeur à prendre de Joan Reeves, hébergés quant à eux par une autre collection, "Milady Central Park", qui propose de la romance contemporaine, "mélange de Bridget Jones et de Carrie Bradshaw, et qui emprunte au cinéma ses codes et son dynamisme". Enfin, "Milady Vendôme" cible les femmes de 50 ans et plus avec des romans "très Diane Keaton". Edités au format poche, les ouvrages romance de Milady sont vendus autour de 6-8 euros et lancés à 15 000 exemplaires.

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