Selon la dernière synthèse de chiffres clés publiée par l’Observatoire de l’économie du livre (OEL) qui compile les données de diverses sources, les ventes via Internet ont atteint 17 % en 2012, contre 23 % pour la librairie. Ces chiffres, propres à l’OEL, sont issus du « baromètre multi-clients achats de livres » de TNS-Sofres, qui compte 3 000 consommateurs sur une base trimestrielle. La comparaison avec l’année précédente est impossible, en raison d’une réorganisation de ce panel qui rassemblait 10 000 personnes et fournissait des résultats mensuels.
Les parts de marché des ventes sur Internet ne sont pas précisées.
La librairie de premier niveau représente 19 % des ventes, tandis que le second niveau (maisons de la presse, kiosques, gares, aéroports) est à 4 %. Les grandes surfaces culturelles sont à 23 % de part de marché, et la grande distribution non spécialisée (y compris les Espace culturel E. Leclerc) à 19 %. Les clubs et la vente par correspondance sont à 14 %.
Environ 54 % des membres de ce panel disent avoir acheté au moins un livre papier en 2012, et 12 % en ont acquis au moins une douzaine. Le nombre de titres disponibles en livres neufs a progressé de 3,6 %, avec 644 610 références recensées par l’OEL dans la base Electre. 10 % des acheteurs se sont aussi fournis sur le marché de l’occasion, et 2,5 % ont aussi déclaré l’achat d’au moins un livre numérique. Au global, 705 324 titres différents ont été vendus au moins une fois selon GFK, qui intègre aussi les ventes de livres en langues étrangères. Hervé Hugueny