3 questions à

En six ans, votre enseigne a gagné 10 points de parts de marché dans le livre. Comment expliquez-vous cette performance à contre-courant dans le monde des hypers ?

Nous sommes un groupe à vocation alimentaire, mais qui a toujours cru à la culture et à sa démocratisation. C'est dans notre ADN de l'apporter là où elle n'est pas, et notamment dans les zones rurales où nous sommes bien implantés. Depuis dix ans, nous avons donc développé des concepts qui mettent la librairie à l'honneur.

Comment cela se traduit-il dans vos magasins ?

Nous adaptons des codes d'experts et de spécialistes au super et à l'hypermarché. Par exemple, les nouveautés, les meilleures ventes et les livres d'actualité sont présentés sur table en entrée de chaque rayon et suivis par les offres promotionnelles, placées en seconde ligne. Ce travail de requalification de l'offre s'est accompagnée d'une évolution du mobilier et d'un effort sur la présence de personnel en magasin. Si ce n'est pas toujours le cas dans les supers, c'est systématique dans les hypermarchés.

Pourquoi investir dans la culture et le livre, quand plusieurs de vos concurrents font le choix inverse ?

Justement parce que c'est une offre différenciante. Nous nous efforçons de la traiter comme telle en apportant autre chose. Notre prix des Lecteurs, remis en avril, fait intervenir 100 clients lecteurs. Nous constituons une offre alternative à Amazon, en termes de services comme de proximité.

02.01 2019

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