Un premier roman par jour

Venus du théâtre ou du cinéma, ils signent leur premier roman

Jean-Louis Milesi - Photo Eric Catarina

Venus du théâtre ou du cinéma, ils signent leur premier roman

Durant les fêtes, Livres Hebdo présente chaque jour un premier roman de "la rentrée littéraire d’hiver". Pour terminer cette série, voici les premiers romans de quatre personnalités du monde du cinéma ou du théâtre.

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Par Amélie Boutet,
Créé le 02.01.2017 à 19h40

Quatre personnalités du monde du spectacle font leur "rentrée littéraire d'hiver", en retraçant des vies intimes (Mahault Mollaret, Aure Atika), en mettant l'histoire contemporaine à l'honneur (Marie Barraud) ou en s'inspirant de leur domaine de prédilection, en l'occurence le cinéma pour Jean-Louis Milesi.

Mahault Mollaret, KO debout chez Plon

"Quand je cligne des yeux, qu’est-ce que je rate ?" C'est la première phrase du premier roman de l'actrice et réalisatrice Mahault Mollaret, KO debout, à paraître le 12 janvier chez Plon.
 
L’intrigue suit un jeune homme de 27 ans qui a décidé de mettre fin à ses jours. Celui-ci attend que son meilleur ami sorte de l'hôpital psychiatrique où il était interné depuis dix ans pour mettre son plan à exécution.
 
Mahault Mollaret est née à Paris en 1988. Elle a notamment tourné dans le drame français La vie au ranch, réalisé par Sophie Letourneur et sorti en 2010, où elle tient le rôle principal. Elle a été l’assistante mise en scène de Jacques Doillon dans le film Mes séances de lutte (2013) et de Samuel Benchetrit dans Asphalte (2015). Mahault Mollaret a également écrit le scénario du court-métrage Joséphine Arthus de Zoé Gabillet, dans lequel elle joue une jeune journaliste.

Jean-Louis Milesi, Les bottes de Clint Eastwood au Passage

"Je me suis rendu compte de rien. J’essaie pas de me trouver des excuses. On était en train de faire l’amour et c’est arrivé, il est mort.” C’est ainsi que débute Les bottes de Clint Eastwood, premier roman du scénariste Jean-Louis Milesi à paraître le 5 janvier au Passage.

Dans Les bottes de Clint Eastwood, le romancier plonge dans la vie intime d'une Californienne. Didi trompe sans scrupule son mari, un artiste bottier, à la recherche permanente du plaisir. Lorsque ce dernier meurt, elle s'aperçoit que cette disparition l'affecte cruellement. La veuve décide alors de se mettre en quête du logement de Clint Eastwood pour lui enfiler les bottes que son défunt mari avait réalisées pour lui.

Jean-Louis Milesi a été scénariste et dialoguiste de plusieurs longs-métrages du réalisateur français Robert Guédiguian (notamment les films Marius et Jeannette, Marie-Jo et ses deux amours ou Les Neiges du Kilimandjaro). Depuis quelques années, il s’est établi en Californie, où il continue de travailler dans le milieu de l’audiovisuel. Son roman Les bottes de Clint Eastwood a été publié par épisodes sur internet. Les éditions du Passage le publieront dans son intégralité le 5 janvier.

Aure Atika, Mon ciel et ma terre chez Fayard

"J’ai cessé de crier « maman »." C’est la première phrase de Mon ciel et ma terre, de l'actrice, scénariste et réalisatrice Aure Atika, à paraître le 8 février chez Fayard.

Elle y retrace la vie bohême de sa mère, entre les chagrins d'amour et les grands dîners du côté de Saint-Germain-des-Prés.

Révélée par La vérité si je mens (1997), Aure Atika oscille entre films d’auteur et productions grand public.

Marie Barraud, Nous, les passeurs chez Robert Laffont

"Ce jour-là, sur le perron du château des Arts, mon père a fait ses premiers pas sous les yeux attentifs de sa mère et admiratifs de son grand frère Max.” C’est la première phrase du premier roman de la comédienne Marie Barraud, Nous, les passeurs, à paraître le 5 janvier chez Robert Laffont.

L'auteure enquête sur son grand-père, médecin et résistant, qui a disparu lors de la Seconde Guerre mondiale. En défaisant les nœuds qui entravaient les liens familiaux, elle découvre le destin héroïque et tragique de celui qui s'est consacré aux autres, jusqu'à son propre sacrifice : il se trouvait sur le paquebot Cap Ancona, qui a coulé avec 7 000 déportés le 3 mai 1945.

Formée chez Michel Galabru puis Blanche Salant, Marie Barraud est passée par les cours de John Strasberg à NewYork.

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