Un prix récompense les œuvres passées injustement inaperçues

Un prix récompense les œuvres passées injustement inaperçues

Le tout nouveau “prix de l'Inaperçu”, décerné mardi 10 juin, a récompensé le Français Hugues Jallon et le Britannique Patrick Neate.

Par Marie Kock,
avec mk Créé le 15.04.2015 à 21h52

C'est un drôle de prix, en forme de pied de nez, qui a été lancé mardi soir au Café de l'industrie, à Paris.

Le prix de l'Inaperçu s'est en effet donné comme mission de récompenser les œuvres passées injustement… inaperçues, celles qui n'ont pas eu le succès mérité au regard de leur qualité littéraire.

Présidé par Nils C. Ahl, collaborateur au Monde des livres, traducteur (du danois) et collecteur de contes pour l'Ecole des loisirs, entouré de l'auteur Benjamin Fau et du journaliste Stéphane Rose, le jury a décerné deux prix,

Celui de littérature française a été remis à Hugues Jallon pour Zone de combat, paru chez Verticales en septembre dernier, un texte de fiction sur une société étouffée par la peur qui s'en remet aux ateliers de coaching, groupes de paroles et autres thérapies collectives pour essayer de vaincre leur angoisse. L'auteur est par ailleurs directeur éditorial à La Découverte.

Le second prix, en littérature étrangère, a été décerné à Patrick Neate, pour Twelve Bar Blues, traduit de l'anglais par Sophie Azuelos, publié également à la rentrée 2007, chez Intervalles. Ce roman raconte l'épopée du jazz à travers plusieurs personnages, du jeune Lech Holden enfermé dans une maison de correction à Sylvia, ancienne prostituée partie à la recherche de son père.

15.04 2015

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