XXI et 6Mois étaient de longue date "admirés" par la rédaction éditorialement indépendante de dessinateurs, de journalistes et de scénaristes de La Revue dessinée. Mais qui eût cru qu’ils puissent un jour se les offrir?

Le premier numéro de La Revue dessinée a vu le jour à l’automne 2013. Au menu de ce trimestriel, des enquêtes, des reportages et des documentaires présentés sous forme de bandes dessinées, réalisés par des binômes de journalistes et de dessinateurs. "Après le succès de XXI et de 6Mois, nous savions qu’il fallait se créer une identité à part entière, sinon le projet ne marcherait pas", commente David Servenay, actionnaire de La Revue dessinée et ancien de la rédaction.

La formule a pris. Distribué dans les librairies et les grandes surfaces culturelles, le mook a vu son nombre d’abonnés augmenter, son lectorat se fidéliser. En 2016, l’équipe décide de lancer son petit frère, le bimestriel Topo. Destiné aux moins de 20 ans, il revient sur l’actualité, là encore en bandes dessinées. "C’est la tragédie de Charlie Hebdo, à laquelle de nombreux adolescents ont réagi par un sentiment d’incompréhension, qui fit comprendre [au groupe de cofondateurs de la revue] qu’il y avait là matière à proposer aux moins de 20 ans une autre grille de lecture du monde", explique Topo sur son site.

Réalisée par une équipe de 6 personnes, La Revue dessinée s’appuie sur un réseau de près de 80 journalistes et de plus d’une centaine de dessinateurs.

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