Quel professionnel de l’art ne connaît pas Mijo Thomas, son accent cévenol et ses chapeaux originaux ? Si beaucoup ont côtoyé l’ancienne présidente du groupe Art au Syndicat national de l’édition et éditrice pendant trente ans de Macula, maison spécialisée dans l’histoire de l’art aujourd’hui dirigée par Véronique Yersin, rares sont ceux à connaître ses engagements associatifs pour l’éducation à la paix mais aussi pour une association de soutien aux joueurs, dont elle fait partie du bureau depuis vingt ans. "Je me suis retrouvée embringuée dans l’aventure par amitié, raconte-t-elle. La personne qui tapait nos manuscrits fondait cette association et elle avait besoin de personnes au casier judiciaire vierge et qui n’avaient aucun lien avec le jeu." Au sein de cette association d’aide aux joueurs et à leur famille, elle s’occupe de l’administratif et découvre les addictions qui touchent toutes les catégories professionnelles, de la mère de famille à l’étudiant en médecine. "Je n’avais aucune idée de la violence et de la tristesse des situations qu’engendre le jeu. C’est révulsant", s’insurge-t-elle. Alors n’allez pas lui parler de Patrick Bruel, l’ambassadeur sexy du poker, car la septuagénaire, loin de souhaiter quelques malheurs à quiconque, le pendrait bien haut et court. A.-L. W.

24.03 2017

Les dernières
actualités