Malgré le côté rétro et sexiste, les albums Martine (édités chez Casterman) continuent de séduire les parents nostalgiques en quête de livres de jeunesse non violents. La série a commencé en 1954 et s’est vendue à 50 millions d’exemplaires. L’auteur Gilbert Delahaye et l’illustrateur Marcel Marlier puis leurs successeurs ont fait traverser le temps à cette petite fille qui est allée à la ferme dans sa première aventure et désormais rencontre des fantômes.

Le Musée de l’image d’Epinal expose du 23 juin au 11 novembre Les années Martine, soit une rétrospective d’images d’enfance entre 1954 et 1965. Le musée vosgien fait le lien entre « les thématiques des petits livres de notre enfance sont très proches de celles des images d’Epinal. » Martine devient ainsi le guide d’une société en mutation où la France entre dans la modernité.

Le tome 57 de la série, J’adore mon frère, paraîtra en septembre prochain.

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