A l'instigation déposée en début d'année par Cepifine, l'association européenne des producteurs de papiers couchés, l'Union a ouvert une enquête sur les papetiers chinois soupçonnés de dumping, selon l'agence Reuters.

ArjoWiggins, contrôlé par le groupe français Sequana, International Paper, Sappi font notamment partie de cette association et sont bien implantés en France.

Le papier couché est employé dans le beau livre, le livre pratique et le scolaire, dont les éditeurs ont bénéficié d'importantes réductions de prix en raison de surcapacité de production due à la baisse de consommation dans la presse magazine et les catalogues, leurs paginations ayant plongé à cause de la crise.

Malgré des rachats et des fermetures de sites pour réduire la production, la tonne de papier sans bois couché était en recul de 6,2 % en janvier dernier selon la revue spécialisée Pap'Argus.

Mais plusieurs papetiers ont récemment annoncé leur intention d'augmenter leurs prix à compter du 1^er avril.

“Il ressort à première vue des éléments de preuve fournis par les plaignants que les volumes et les prix du produit importé soumis à l'enquête ont eu, entre autres conséquences, une incidence négative sur les quantités vendues et la part de marché détenue par l'industrie de l'Union, ce qui a gravement affecté les performances globales et la situation de cette dernière sur le plan de l'emploi”, indique le Journal officiel de l'Union européenne.